C. Dugarry : « J’étais plus proche de mon club que de l’équipe de France »
Sur les ondes d’RMC, il y a quelques minutes, l’ancien attaquant international français des Girondins de Bordeaux, Christophe Dugarry, a indiqué que le fameux France – Allemagne de 82 (demi-finale de la Coupe du Monde en Espagne, gagné aux tirs au but par la RFA) n’avait pas été un trop grand traumatisme pour lui, alors enfant :
« J’avais la chance, jeune, à Bordeaux, d’avoir Alain Giresse comme modèle, avec aussi Jean Tigana, Patrick Battiston et Marius Trésor ; des gens que j’ai ensuite côtoyés. Donc j’étais plus proche de mon club que de l’équipe de France. Pour moi, le fait que les Allemands nous battaient toujours même si nous on avait l’impression qu’ils n’étaient pas forcément toujours si impressionnants que ça, je ne le ressentais pas. Pour moi, ça, tout au long de ma carrière, c’était plus avec les Italiens… Avec les Bleus, on a mis du temps à les battre, et c’était toujours des matches difficiles. Même pour Bordeaux : contre la Juve en 85, puis après contre la Roma… Et même nous, en 96, contre Milan, avant de les battre au retour, on est dominés à l’aller sans avoir l’impression qu’ils soient si forts. Mon ressenti, il est avec l’Italie, pas avec l’Allemagne. Pour le France – RFA de 82, j’avais 10 ans, et j’ai surtout revu ce match après, donc il ne m’a pas traumatisé, surtout qu’à cette époque l’équipe de France ne gagnait rien ; même si elle avait des joueurs de grande qualité. »
Retranscription faite par nos soins