F. Brunet : « Dans un deuxième temps, il faudra forcer KS à ouvrir son capital »
Suite de nos retranscriptions de l’entretien accordé vendredi soir par Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, à ‘Girondins Analyse‘ (notre émission radio amie et partenaire). Ici, rappelant à quel point faire très vite sortir Frédéric Longuépée et la direction en place était important, Florian Brunet se projette sur l’avenir du FCGB ; qui sera long à redresser :
« L’avenir des Girondins ? Déjà, il faut, non seulement, changer très vite – et chaque jour compte, comme on se tue à l’expliquer – la direction : Longuépée, Thiodet, Calo, Verdet, Macia ; mais ensuite il faut faire une réunion pour que toutes les personnes de bonne volonté et aimant les Girondins fassent renaître l’âme de ce club, l’aspect familial et son âme populaire, en capitalisant sur le rassemblement Nous Les Girondins de samedi dernier pour ensemble bâtir cette renaissance. Je le redis, notre club est mort, les Girondins de Bordeaux que nous connaissions et aimions n’existent plus depuis mardi et ce nouveau logo où le nom du club a changé, tout comme les couleurs et l’emblème du scapulaire…. Maintenant, les Girondins de Bordeaux ne vivent qu’à travers nous et ceux qui nous soutiennent. ‘Bordeaux Girondins’ vient d’être créé par Frédéric Longuépée, mais les Girondins de Bordeaux ils sont morts. Ce n’est pas mon club, et je ne pense pas que ce soit le vôtre non plus.
Du coup, notre club est mort et on est chargé, avec le poids de l’histoire sur les épaules, de le faire renaître. Pour cela, la première mission que nous avons c’est de faire partir cette équipe opérationnelle, ce à quoi on s’emploie tous les jours, avant de rassembler toutes les bonnes volontés pour remettre en place des gens qui vont appréhender l’aspect historique du club, ses valeurs, son environnement… Là, si on réconcilie tout le monde comme ça, il y aura une dynamique et tout va renaître, car on sera tous heureux de se retrouver et d’avancer main dans la main – club, supporters, partenaires -, comme avant !
Sauf que tout ça, ça ne suffira pas, il faudra vite trouver des capitaux, et donc de nouveaux investisseurs, car King Street ne rajoutera pas d’argent. Dans un deuxième temps, il va donc falloir forcer King Street à ouvrir son capital. Et ça, c’est la seule chose qui nous évitera non seulement la Ligue 2 mais, pire que la Ligue 2, la perte du statut professionnel ; comme arrivé à Strasbourg… Et là, dans ce cas, on se retrouve au niveau de la réserve, donc en National 3. »
Retranscriptions faites par nos soins