D. Perrinelle : « Ça fait partie de l’intelligence d’un propriétaire de s’entourer »
Pour Damien Perrinelle (ex défenseur central pro ayant notamment joué à Boulogne-sur-Mer, Créteil, Clermont et à New York), le fait, en lui-même, qu’un fonds d’investissement possède un club de foot et cherche à y gagner financièrement, n’empêcherait pas de mettre en place une politique saine et de proximité, même si l’exemple bordelais tend à prouver le contraire :
« C’est le but du fonds d’investissement de faire une plus-value sur un minimum de temps, en deux-trois ans, et à chaque fois qu’il y a un nouvel investisseur ou un nouveau propriétaire dans un club, tous les supporters sont contents, ils se disent que ça va aller de l’avant, qu’il va y avoir des résultats… Tout le monde était aussi content que M6 se barre. mais derrière… (…) Pourtant, à Lille, car il y a un fonds derrière Gérard Lopez, le projet sportif est quand même au cœur du projet global. Mais Lopez s’est entouré des bonnes personnes, avec Campos justement, et il sait que ce gars-là va lui permettre de mettre en œuvre son projet, de faire des bénéfices tout en ayant des résultats sportifs intéressants sur plusieurs années. grâce à des joueurs à revendre ensuite Aujourd’hui, Lille c’est le modèle qui fonctionne. Mais ça fait partie de l’intelligence d’un propriétaire de s’entourer des bonnes personnes aussi. (…) Normalement, la première chose que tu fais quand tu rachètes un club, c’est que tu t’imprègnes de la culture locale. C’est ta base, surtout qu’un club du Nord n’est pas pareil qu’un club breton, de l’Est, sudiste ou parisien, ou du Sud Ouest. Il y a des spécificités locales à prendre en compte rapidement. »
Aux Girondins, malheureusement, GACP et King Street n’ont jamais appliqué cette logique.
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