Patrick Favier : « Seule la DNCG peut exiger des garanties (de KS), pas la mairie »
Journaliste de Sud Ouest, écrivant des articles axés sport et économie, Patrick Favier avait répondu à nos partenaires et amis de l’émission ‘Girondins Analyse‘, il y a quelques semaines (le podcast de cette interview est à écouter ICI), pour notamment réexpliquer que le maire de Bordeaux n’avait pas de pouvoir réel sur King Street, le fonds d’investissement américain qui possède le FCGB.
Les propos de Patrick Favier datent d’avant le second tour des élections municipales, quand Nicolas Florian n’avait donc pas encore laissé sa place à Pierre Hurmic, mais à l’heure où ce dernier est incisif pour affirmer ses envies de voir des dirigeants de KS et leur demander de changer le président Frédéric Longuépée – contesté de tous les côtés – ils prennent encore plus de sens pour resituer les choses :
« Sur les garanties réelles que peut donner un fonds d’investissement à une municipalité, il n’y a pas de contrat, sinon un contrat moral. Mais bon, le contrat moral… DaGrosa, il était arrivé devant la DNCG en leur disant qu’il allait réduire les charges salariales et il les augmentées… Donc bon, vous voyez. Entre un fonds d’investissement et une municipalité, c’est de l’image et du moral, mais il ne peut rien y avoir de contractuel, juste la garantie sur le loyer du stade, qui est le seul lien entre le repreneur et la municipalité ; enfin, la métropole en l’occurrence. On n’est plus dans les années 80 ou 90, quand la municipalité de Bordeaux pesait beaucoup sur les Girondins et où les collectivités locales étaient très impliquées. Maintenant, les clubs sont des sociétés commerciales classiques, mais à objet sportif, et les seuls qui peuvent exiger des garanties, c’est la Direction Nationale du Contrôle de Gestion, mais pas la mairie. »
Retranscriptions faites par nos soins