Kaba Diawara, Hervé Bugnet et Kévin Olimpa encensent Bordeaux (club et ville)
Sollicités par Foot Multiple pour un entretien… multiple, les anciens attaquants Kaba Diawara et Hervé Bugnet ainsi que l’ex gardien de but Kévin Olimpa déclarent chacun leur flamme à la ville de Bordeaux, eux qui ont joué aux Girondins quand ils étaient jeunes et gardent également de grands souvenirs du club au scapulaire des années 90 et 2000.
DIAWARA : « J’ai beaucoup aimé la ville de Bordeaux. Lorsque je suis arrivé j’étais impressionné par la grandeur de la ville car je venais de Toulon. Tout était simple et clair là-bas pour se déplacer et, aujourd’hui, avec le nouveau réseau de tramways qui est magnifique, cela doit être encore plus facile. De plus, la région est vraiment splendide. C’est donc toujours un plaisir de retourner dans la ville ou dans la région lorsque j’en ai l’occasion. J’ai énormément de bons souvenirs et d’amis là-bas. Le seul bémol, mais il appartient à l’histoire, est que j’ai appris récemment que Bordeaux avait été une ville terrible en matière d’esclavage. »
BUGNET : « La ville de Bordeaux est extraordinaire. En effet, géographiquement parlant, elle est très bien située. Il y a tout à proximité ou pas très loin. Je pense qu’Alain Juppé a contribué à enjoliver la ville. S’agissant d’un point négatif, hormis le temps parfois, avec la pluie, je n’en vois pas vraiment ! »
OLIMPA : « Je pense que si l’on aborde la ville de Bordeaux, on se doit de parler de sa région, qui est aussi belle que la ville en elle-même. Le soleil, le mode de vie et l’art de vivre des Girondins, les musées, l’architecture du centre-ville, les plages, le bassin d’Arcachon, Le Cap Ferret ou Andernos font la richesse de la région. Il y a énormément de belles choses à découvrir à Bordeaux, que ce soit rive droite ou rive gauche, mais aussi à proximité donc. Puis, la Rue Sainte-Catherine, rue piétonne et marchande, est très dynamique et attractive. Pour finir, si je devais aborder un petit bémol, je dirais que Bordeaux peine un peu à se renouveler pour faire vivre la ville encore plus et accroître l’attractivité de Bordeaux. »
La preuve, s’il le fallait encore, que les joueurs, même s’ils ne restent pas forcément très longtemps dans un club, peuvent s’attacher à ce club pour d’autres raisons que le terrain et que le club s’intègre dans un environnement général à prendre en compte.