Nicolas Maurice-Belay : « Au début, jouer tous les 3 jours, je pétais les plombs ! »
Nicolas Maurice Belay, désormais entraîneur adjoint des U18 de Mérignac est revenu sur un aspect particulier de sa carrière : la répétition des matches à l’époque où les Girondins étaient engagés dans plusieurs compétitions.
Un aspect du métier qui a marqué psychologiquement l’ancien joueur comme il l’a expliqué dans Girondins Analyse :
« À Monaco, j’évoluais dans un effectif important où je jouais avec des mecs qui avaient fait la finale de Ligue des Champions. Quand tu es dans cette structure, le club est dans une mentalité de haut niveau. À Sedan et Sochaux, tu joues plutôt le maintien. Quand je suis venu à Bordeaux, à un moment, de janvier en mars et qu’on est encore engagés en coupes nationales, des fois je me demandais : ‘Mais comment les Zlatan ils font ?’ Parce que jouer tous les trois jours, je pétais les plombs. C’était du hôtel, foot, hôtel, foot. À un moment, tu en avais marre de voir des carottes râpées et des betteraves à manger. Ta tête chauffe, en plus les résultats n’étaient pas bons, la presse te prend la tête, chaque match ajoute sa pression. Je pense que de ne pas avoir été habitué à ces moments-là avec mes anciens clubs comme Sochaux, à un moment ça a été trop d’un coup pour moi. Mentalement, je devais encaisser tout ça. J’ai eu du mal à encaisser cette 2e année. Paradoxalement, les autres années, même si on n’a pas été bons, ça a été plus facile à gérer pour moi. Après, attention, jouer tous les trois jours, c’est trop bien ! Pour un mec comme Marc Planus qui joue souvent la coupe d’Europe, ce n’est pas un soucis mais personnellement par rapport à mon parcours quand je me retrouve à enchaîner 4 compétitions avec l’équipe tous les 3 jours, ce n’était pas pareil et psychologiquement c’était dur. »
Retranscription faite par nos soins