Legrand : « On a remué la terre entière »
» Je suis ressorti de là regonflé. On a vu des gens qui voulaient vraiment sauver le VAFC, ils ont compris que le travail accompli depuis des semaines, jour et nuit, avec des personnes très intéressantes, avait permis de monter ce dossier. On a finalisé cette nuit (dans la nuit de mardi à mercredi), il manquait quelques éléments qu’on a pu apporter ce matin (mercredi) au tribunal. J’ai été heureux de voir comment les avocats ont défendu notre dossier.
Si l’obstacle de ce matin est franchi, on aura fait 50 % du chemin, il en restera autant à accomplir. Pour l’instant, on ne peut qu’espérer, laissons travailler la justice. Après, si c’est positif, on essaiera de convaincre la DNCG de nous faire confiance et de nous laisser jouer en Ligue 2 la saison prochaine.
On a essayé beaucoup de choses, on a monté deux ou trois dossiers avec les avocats et les juristes ; à chaque fois, une petite brindille est venue empêcher que cela se fasse. Ensuite, j’ai eu des appuis importants, du politicien Jean-Louis Borloo, de Luc Dayan (ex dirigeant de Lens et Strasbourg et actionnaire de Lille) que j’ai appelé personnellement. On a bossé comme des fous avec ces gens-là, avec les administratifs du club. On espère que ce dernier coup de rein, donné tous ensemble, nous permettra de jouer en Ligue 2 la saison prochaine, de montrer que Valenciennes n’est pas mort et que le fossoyeur que je suis (Jean-Raymond Legrand n’a pas apprécié un article dans lequel nous nous interrogions sur sa responsabilité dans la chute de VA) a su sortir Valenciennes du trou. «