Matrisciano : « Très attaché à des valeurs fortes »
Celui qui s’est très tôt intéressé au métier d’entraîneur, notamment grâce à Aimé Jacquet et Arsène Wenger, ses coaches à Nancy, confie ainsi être « très attaché à des valeurs fortes » et avoir été « traumatisé » par l’affaire VA-OM de 1993 qu’il a failli vivre en tant que joueur du club nordiste (il l’a quitté l’année d’avant), mais aussi par le comportement des Bleus refusant de sortir du bus pour s’entraîner lors de la Coupe du Monde 2010 :
» J’étais alors le deuxième capitaine de l’équipe derrière Jorge Burruchaga, il m’était inconcevable qu’un joueur puisse être ainsi acheté. Je suis quelqu’un de très optimiste, qui croit beaucoup à la nature humaine. J’ai donc vécu quelques semaines très difficiles. Cela tombait très mal car on essayait de stabiliser le club et de l maintenir en D1. «
» A la Fédération, nous étions catastrophés. Gérard Houllier (qui était Directeur Technique National) est venu me voir en me disant que l’on avait échoué dans certains aspects de la formation et qu’il fallait vite réfléchir à une nouvelle approche mentale. «
» Je crois au projet bordelais, aux hommes qui dirigent le club, je crois en mon coach principal. J’ai des ondes très positives avec ce groupe de joueurs. «