La nouvelle vie de Gradit, Barbet et Allagbé en Ligue 2
Le site du média local La Nouvelle République a ainsi réalisé une interview de Gradit le Tourangeau et a effectué une revue d’effectif avec Régis Brouard, le nouvel entraîneur des Chamois, qui présente ses six recrues, dont Barbet et Allagbé. Voici donc ce qu’il en dit :
> Yoann Barbet (défenseur, 21 ans, Girondins de Bordeaux) : « C’est un bon relanceur, il a des qualités techniques, un jeu long et une bonne lecture du jeu. Mais il n’est pas encore assez agressif dans les un contre un. Il est monté en régime. La mi-temps contre Tours (club de Gradit donc NDLR) a été très positive. C’est à ce moment-là que nous avons décidé de le garder. »
> Saturnin Allagbé (gardien, international béninois, 20 ans, ASPA Cotonou) : « C’est un joueur pour préparer l’avenir. Il a un très gros mental. Avec son équipe nationale, il a joué devant 30.000-40.000 personnes dans des matchs au couteau. Il a besoin d’apprendre en Europe. Il est dynamique, tonique. Il ne rechigne jamais. Il doit encore travailler sa technique de gardien et il a besoin de se renforcer physiquement. »
De son côté, Gradit explique comment il vit sa première préparation d’avant saison en tant que pro et partage sa reconnaissance vis à vis du Tours FC de l’avoir relancé après une formation à Bordeaux pourtant prometteuse et linéaire mais non récompensée au final d’un premier contrat :
« J’avais déjà connu une préparation chez les professionnels à Bordeaux. Mais pour la première fois, je me suis senti pro à part entière cet été. Ça fait plaisir. Tout a été très rapide pour moi… Je ne m’attendais pas à intégrer ce groupe si rapidement. Je me suis retrouvé titulaire pour la première fois face à Angers, qui restait sur 11 rencontres sans défaite, dans un match chaud et un stade plein. J’ai eu la chance de faire une bonne prestation, ça m’a permis d’enchaîner derrière. En Ligue 2, il faut d’abord être très exigeant avec soi-même, faire attention en permanence car tout va plus vite. »
« Quand je suis parti de Bordeaux, j’ai pris un coup sur la tête. Ce contrat pro ici à Tours, c’est comme une deuxième chance. Donc je le savoure peut-être encore plus que si cela était arrivé à Bordeaux. Cet épisode, ça m’a servi. Ça confirme qu’il faut toujours se remettre en question quand ce genre de choses vous arrive.« Bien sûr, c’était une grande joie de signer ce premier contrat. Je l’ai savouré avec ma famille, sans faire d’extras non plus cet été. J’ai juste profité. Je suis quelqu’un de simple, ce n’est pas parce que j’ai signé pro que ma vie va changer du jour au lendemain, et j’ai un entourage qui me permet de toujours garder la tête froide. »