Florian Brunet : « Il ne faudra pas s’étonner que des choses pas extraordinaires se passent »
Présent sur le plateau de TV7 (Sud Ouest), Florian Brunet (UB87) a alerté le monde du football sur ce qu’il décrit comme une injustice en vue du maintien du match de vendredi entre Bordeaux et Marseille (J20) :
« On a vraiment l’impression d’être méprisé, floué et on ne peut pas concevoir que le match se joue vendredi. On a un effectif décimé par le Covid, la CAN* et des joueurs bloqués à l’étranger comme Yacine Adli. Surtout, derrière cela, il n’y a eu aucun entraînement. On est éberlué : comment on peut jouer ce match vendredi ? La raison supplémentaire de notre colère est le match à Brest : jamais on ne devait le jouer. Avec tout le respect qu’on a pour nos jeunes, ce match n’aurait pas dû avoir lieu. »
Le porte parole des Ultramarines est également revenu sur la décision du club de disputer ce match à huis clos, notamment par solidarité pour les Ultramarines :
« De notre côté, nous ne voulons choisir parmi nos supporters, lesquels iront ou n’iront pas au match. Le club a pris cette décision de son côté. Il était un peu dans le même cas en se demandant qui choisir…. Nous serons donc présent autour du stade pour ce match historique mais nous sentons une colère énorme. On est dans notre rôle d’avertir du côté sécurité. Les Girondins, ce sont des milliers de supporters. On sent leur colère. Énormément de personnes seront autour du stade vendredi. On met la pression sur les instances du football, totalement. Il ne faudra pas s’étonner que des choses pas extraordinaires se passent vendredi. Quand on floue un club une première fois à Brest puis une seconde en vue, il ne faut pas s’étonner de la révolte des gens. »
*Gideon Mensah (Ghana) et Junior Onana (Cameroun)
Retranscription faite par nos soins