L’absence de lettre de garantie aurait compliqué le passage des Girondins devant la DNCG
Rétrogradés en National 1 par la DNCG depuis quelques heures, les Girondins démarrent leurs procédures d’appel de cette décision.
Selon Sud Ouest et 20 Minutes, le sujet de la lettre de garantie a fait son retour lors de cette audience. Face aux incertitudes financières pour combler la dette et assurer de l’autre côté le total des 22M€ de transfert espérés d’ici la fin du mercato*, la DNCG aurait vu d’un bon oeil que les financiers du FCGB se portent garant sur ce volet.
La DNCG demande aujourd’hui au club de garantir ses ventes par une lettre de garantie de Fortress et King Street ou par un autre mécanisme (mettre temporairement une certaine somme sous un compte séquestre) en vue de la seconde audience, rapporte 20 minutes.
Si cette lettre avait été présentée lors de l’audience, les Girondins seraient-ils sauvés aujourd’hui ? Difficile à dire. Mais aujourd’hui, la sanction connue de tous place le FCGB dans une position délicate où les clubs intéressés par les joueurs des Girondins pourraient être tentés de jouer la montre… et de faire baisser les offres.
Enfin, le quotidien précise qu’une bonne partie de l’audience s’est faite sur le sujet des sommes à venir sur les transferts d’Aurélien Tchouaméni et celui probable de Jules Koundé. Durant près de quarante minutes (et donc bien loin des quelques minutes évoquée en premier lieu) les différentes parties ont fait face aux exigences de la DNCG : que cet argent aille dans les caisses du club et non pas celles de King Street/Fortress en vue de leur remboursement de dette.
Les Girondins espérant plus de 40M€ de vente cet été, le duo King Street / Fortress récupérerait ainsi une partie de son remboursement une fois le palier des 22M€ dépassé.
*la deadline du total des ventes à réaliser pour le FCGB a été repoussée de la fin juin à la fin du mercato (septembre)