Un second maintien à aller chercher pour les Girondins
L’une des douches les plus froides de la seconde partie de saison dernière vient peut-être du Bordeaux-Troyes de la 27e journée.
À onze journées de la fin, les Girondins ont l’occasion de se donner de l’air en zone basse de la seconde partie de classement. À domicile et face à un adversaire présumé plus faible la déconvenue est totale : Bordeaux ne s’impose pas et laisse surtout l’ESTAC repartir avec les trois points. Son match bonus, passé contre le PSG et une nouvelle défaite essuyée (0-3), le FCGB veut repartir de l’avant contre Montpellier.
La réception de cet adversaire redonne une occasion de prendre de l’avance. Bordeaux connaîtra une nouvelle défaite avec une bonne partie du match jouée à 11 contre 9. La dernière trêve internationale se présente avec de nombreuses bosses sur le crâne des Girondins.
Début avril, le FCGB tient son premier clean-sheet de la saison : à Lille et lors de la 30e journée… À huit journées de la fin, les coéquipiers de Josuha Guilavogui reprennent enfin espoir en disposant de Metz (3-1, J31).
Humiliés à Lyon, les Girondins continueront de croire en leur prochain match week-end après week-end et essuieront des revers la plupart du temps (5 sur 7). Depuis le mois de mars, les supporters bordelais ont donc été baladés avec l’espoir de faire mieux au prochain match, pour accuser un échec cuisant en fin de saison : une relégation sportive.
En cette mi-juillet, l’histoire se répète sur le plan extra-sportif. Relégués administrativement par la DNCG, les Girondins ont préparé leur passage en appel avec plusieurs motifs d’espoirs. Nouvelle douche froide le 5 juillet. En conférence de presse, Gérard Lopez et sa bande se plaindront – à juste titre – de rester dans l’attente des motifs de la DNCG. Ils parviendront quelques heures plus tard et relanceront le FCGB dans une nouvelle lutte administrative.
Les 14M€ déposés par Gérard Lopez sur un compte séquestre donneront une grosse bouffée d’espoir au peuple bordelais le 9 juillet. Le clan Lopez surfera sur sa dynamique en dénonçant plusieurs erreurs manifestes par des conciliateurs associés au tribunal de Commerce de Bordeaux.
De quoi assurer de sérieux espoirs pour le passage devant le CNOSF ? Peut-être, mais, quoiqu’il arrive, la décision reviendra au Comex de la FFF. En cas de rechute, ne resterait que le tribunal administratif. De quoi laisser le peuple girondin sur courant alternatif pendant quelques jours encore.