Les Girondins continuent de (se) diviser
Troisième après deux journées de Ligue 2, le FCGB a aussi récolté 2 clean-sheets sur ses deux premiers matches de la saison.
Si ceux-ci ont été obtenus face à des équipes qui n’ont pas la remontée en premier objectif, cette courte série sportive fait du bien au club et à ses supporters.
Hélas, en dehors des terrains, le FCGB patine. Tancé par l’UNFP, le club fait de nouveau parler de lui dans l’actualité hors terrain. Sur les réseaux, les supporters continuent de se diviser aussi dans un climat où trois joueurs ne peuvent être intégrés comme nouveaux représentants du scapulaire.
Dans un monde visiblement bien lointain de celui où les offres croulaient pour des joueurs clés de l’effectif, ces derniers mais aussi ceux mis de côté sont toujours en Gironde. Le loft a d’ailleurs refait parler de lui ce mardi 9 août avec un communiqué cinglant de l’UNFP.
Coincé par sa masse salariale, le FCGB doit alléger ses dépenses. S’il se vantait de présenter une situation financière assainie, le club est pourtant loin des clous dans cet exercice et a demandé à plusieurs de ses joueurs de consentir à des efforts.
Au-delà de ces gestes, des rumeurs sont venues alimenter la chronique. Du côté de Hwang Ui-jo, des rumeurs ont croulé autour de Nantes, Strasbourg ou encore Wolverhampton. Mais la situation est figée : les anglais – destination rêvée de l’ancien du Gamba Osaka – offrent peu. Les médias ont d’ailleurs poussé la précision au degré que l’international sud-coréen ne serait attiré que par l’offre la plus basse pour le FCGB. S’il était question de vendre le meilleur buteur actuel du club il y a encore quelques semaines, l’image et l’aura de Hwang Ui-Jo s’effritent à chaque jour et chaque article parus.
Dans la foulée, les supporters se sont souvenus d’Edson Mexer. Si d’habitude, les négociations sont laissées au silence jusqu’au plus tard possible pour mieux avancer – dans ce cas – la fuite facile de deux offres étrangères pour l’ancien rennais a pu surprendre. Depuis, la situation n’a pas évolué.
À présent, les supporters et observateurs se partagent sur différents sujets : d’un côté, les lofteurs auraient leur part de responsabilité dans la descente en Ligue 2 et empêcheraient le club d’avancer. De l’autre, les promesses de vente pour certains joueurs n’ont pas été respectées et la direction tient le mauvais rôle dans l’affaire du loft.
Du côté de la DNCG, c’est pourtant très simple : actuellement, le FCGB possède une masse salariale supérieure à celle présentée à cette même DNCG lors des premiers passages en vue du budget 2022-23. Un écart de plusieurs milliers d’euros qui bloquerait donc logiquement la suite des opérations.
D’ici le déplacement à Saint-Étienne (J8) qui est actuellement mal en point à tous les niveaux, il s’agira de se reprendre pour le FCGB. Grenoble, Guingamp ou encore le Paris FC n’affichera certainement pas le même niveau que les premiers adversaires des Girondins en L2. Restera à voir quelles équipes les bordelais aligneront d’ici là.