Clément Michelin confirme, Fransergio rechute
À Bastia, les Girondins sont passés au révélateur.
Les bordelais étaient – quoiqu’en disent leur entraîneur – très attendus. Et l’ambiance de ce match de la J12 sur et en dehors des terrains sera probablement à ranger dans le top 5 des ambiances de la saison pour les plus jeunes des bordelais.
S’étant préparés à affronter un système tactique bastiais similaire à celui de Laval, les bordelais sont restés vigilant dans les couloirs. À gauche, Vital Nsimba a eu des difficultés mais a globalement répondu présent. À droite, le Clément Michelin d’il y a encore quelques semaines aurait pu vivre une partie difficile. Il n’en a rien été. L’ancien toulousain, déjà convaincant face à Metz, s’est montré solide et disponible quand il s’agissait de jouer vers l’avant.
Le latéral français a donc réduit l’écart qui le séparait de Malcom Bokele mais il a surtout repris confiance et présente – sous conditions d’une rechute à éviter – une garantie aux yeux de David Guion de par son expérience sur le poste.
À l’inverse, Fransergio a souffert dans l’entre jeu. Encore. Buteur contre Metz, le joueur était attendu libéré face aux corses. Il a traversé la rencontre avec du déchet comme ses coéquipiers plus offensifs et a manqué une occasion de poser sa patte sur le milieu bordelais. Son travail de l’ombre est vanté, loué, parfois aux limites de la méthode Coué mais délivrer une passe décisive à Rodez et marquer sur un caviar de ses coéquipiers sera trop frêle d’ici au moins la trêve.
Sorti à la 70e minute de jeu, le brésilien a-t-il payé sa partie délicate pendant qu’un Issouf Sissokho rongeait son frein sur le banc des remplaçants ? Ou a-t-il été préservé en vue du match de samedi contre Annecy.
À suivre.