David Guion : « Après Amiens, j’ai lu et entendu pas mal de choses. »
En conférence de presse d’avant match à Dijon, David Guion s’est longuement épanché sur ce match frustrant des Girondins contre Amiens avant la trêve.
Un match où le FCGB s’était fait rejoindre au score et avait une nouvelle fois perdu de précieux points dans la course à la montée. Suite à cela, la rumeur d’un coup de fil présidentiel avait fuité dans la presse. Ainsi, l’entraîneur bordelais a presque joué le rôle de l’accusé face à la presse avant ce match de la J20 :
« J’ai entendu et lu pas mal de choses. J’ai échangé avec le président, ainsi qu’avec Admar Lopes après ce match contre Amiens. On était tous en colère de l’issue de ce match. Un président a le droit d’être en colère. Je lui ai expliqué comment j’avais abordé ce match, comment on l’avait préparé. On jouait une équipe d’Amiens de la qualité. Leurs deux meilleurs joueurs (Gelin et Kakuta) étaient au coeur du jeu sans parler des pistons. Il était difficile de jouer en 442. Avec mes deux milieux de terrain, il y aurait eu une supériorité dans ce secteur de leur côté. C’est pour cela qu’on a joué en 433. Il était important de voir Elis dans de bonnes conditions par rapport à ce qu’il nous avait montré sur les dernières sorties. On sait que l’association Elis-Maja est aussi efficace. Quand on lui explique les choses, le président les comprend car il connaît le football. De par les stats, on voit qu’on a eu beaucoup de passes (environ 600) et on voit que notre meilleure phase est en seconde période mais qu’on n’a pas réussi à doubler le score. Sur le dernier quart d’heure, on a subi mais c’est logique car c’était face à un très bon adversaire. C’est à ce moment-là qu’on a décidé de faire rentrer Tom Lacoux couloir droit qui a plus de caractéristiques défensives et un très bon placement. Sur un long ballon, on n’est pas présent sur le second et c’est surtout un problème de discipline qui fait qu’on ne signe pas la victoire. Quand j’ai expliqué ça au président, il l’a tout à fait compris. Ensuite, qu’Alberth Elis reste sur le terrain me permettait de garder une profondeur chez l’adversaire. J’ai expliqué tout ça au président et il l’a très bien compris.«
Retranscription faite par nos soins