David Guion : « Mercredi et jeudi on s’est entraîné en 442 mais après avoir revu les images »
De retour aux manettes d’un schéma en 433, David Guion a avoué avoir travaillé plutôt en 442 lors de cette semaine de travail alors que ce même schéma avait affiché ses limites à Niort :
Je suis vraiment déçu de cette seconde période. Lors du deuxième acte, les quatre offensifs ont mis beaucoup de pression sur nos… quatre défenseurs (sourires) ce qui fait que le seul libre était Gaëtan Poussin (sourires). Par conséquent, c’est lui qui a eu le plus de relances à faire. Ensuite, quand on touchait nos milieux, il y avait beaucoup de précipitation et de pertes de balle. Pas assez de sérénité technique aussi. On a quand même trois grosses occasions mais on a beaucoup trop subi. Quand on est passé à 5 on a eu un peu plus de stabilité mais des frayeurs aussi. Ce match s’explique avec deux mi-temps totalement différentes. Inquiétant n’est pas le mot. Il faut qu’on trouve les ressorts qui nous permettent de garder la maîtrise du jeu. On l’a très bien fait en première mi-temps, Paris a très bien réagi en seconde période mais on aurait du tenir ça. À la fin, les garçons se sont accrochés. Cela reste un axe de travail. Si on fait deux mi-temps comme la première, cela ressemblera à quelque chose. Il faut pouvoir garder le ballon, le vouloir. On l’a encore rendu trop facilement. S’il y a eu une grosse pression en face, on a vu qu’il y avait des espaces et des actions à exploiter.
J’ai réfléchi tout le week-end sur nos schémas. Après avoir eu le ressenti des joueurs, mercredi et jeudi on a travaillé nos transitions et notre défense sur un schéma en 442. Mais après avoir revu les images de nos entraînements, j’ai compris que les joueurs avaient besoin d’être rassuré, d’avoir de la solidité, d’être plus proche des uns des autres. Dès vendredi, on a travaillé pendant une demi-heure sur nos fondamentaux du 433. Je trouve que les garçons, sur la première mi-temps, ont bien maîtrisé ça. On voit que l’équipe est solidifiée, rassurée, même si on peut se dire que ce n’est pas encore suffisant puisqu’on est encore passé à 5 (rires). […] J’ai eu Josh et Aliou dans mon bureau pour leur expliquer ma décision. j’ai la chance d’avoir deux très bons attaquants. Les Girondins ont besoin de l’un et de l’autre. Aliou emmène autre chose. Il nous fallait de la profondeur. On a vu en début de match que ses bons déplacements étaient utiles à l’équipe.
La pelouse ? C’était difficile. Ma crainte est surtout au niveau des blessures. Le club a eu des réunions pour essayer de trouver le problème même si je pense qu’elle sera changée la saison prochaine.
Retranscription faite par nos soins