David Guion sauvé par son banc contre Concarneau
L’histoire retiendra que les Girondins se sont imposés contre Concarneau avec un finish palpitant mais le penalty (généreux) accordé par Aurélien Petit ne soulèvera pas tous les doutes.
Restant sur une contre-performance à Pau où l’efficacité n’avait pas été non plus de leur côté, les bordelais étaient alignés dans le même schéma de départ et quasi avec le même onze. Au milieu, alors que Pedro Diaz, Issouf Sissokho et même Mathias De Amorim avaient montré de belles choses en prépa comme lors de leurs entrées à Pau, tous regardaient Danylo Ignatenko démarrer contre Concarneau.
Après une première demi-heure généreuse durant laquelle les bordelais n’ont pas réussi à convertir, Concarneau a pris ses aises au Matmut Atlantique. Peu gêné par le manque d’impact dans l’axe central bordelais, Mouazan s’est régalé et les visiteurs ont d’abord touché la barre avant d’enchaîner (52, 53 et 59es).
Face aux faiblesses des siens, David Guion a tenté de réajuster son onze sur le pré. Les entrées de Sissokho, De Amorim et Diaz ont donné une drôle de palette au milieu avec plusieurs axiaux mais ces entrées ont su dynamiser la fin de match. Lui aussi entré en cours de match, Aliou Badji aurait pu s’offrir le costume du héros mais sa frappe, trop tendre, était déviée sur la ligne défensive adverse (89e).
Luttant jusqu’au bout, les hommes de Guion ont donc obtenu un penalty suite à un mouvement initié par… Ignatenko et où De Amorim a parfaitement lancé Diaz dans la surface. À l’expérience, l’ex de Gijon offrait une nette occasion à son équipe de l’emporter. À la recherche d’un symbole offensif, les Girondins l’emportaient grâce à leur capitaine Barbet.
Un ouf de soulagement qui gomme au passage le point de pénalité infligé d’entrée de saison. Pour autant, il y a encore du travail pour cette équipe bordelaise qui se disait prête à l’issue de la préparation et n’a affronté pour le moment que le 16e de Ligue 2 de la saison passée et le premier de National. Les moues de Gérard Lopez durant la rencontre expliquent aussi que ce Bordeaux doit faire mieux. Le onze de départ contre Ajaccio et peut-être le système de jeu dans lequel semble s’entêter David Guion seront à surveiller prochainement. La saison dernière, le staff tablait sur un schéma en 442 mais le 433 avait offert de belles dispositions.
À suivre.
Retranscription faite par nos soins