Clément Michelin : « Je reste persuadé que la saison dernière me fait du bien aujourd’hui. »
De passage dans 100% Girondins (France Bleu), Clément Michelin est revenu sur son début de saison très réussi avant de recevoir l’AJ Auxerre :
Quels changements il y a eus cet été ? Beaucoup de choses et en même temps, pas beaucoup non plus… C’est un enchaînement de matchs qui me fait du bien. Une préparation complète avec l’équipe, une deuxième saison qui est souvent plus facile que la première. Il y a eu l’intégration, mon année en Grèce qui a fait un peu de mal aussi. Tous les voyants sont au vert et c’est sûr que de faire une prépa complète avec tout le groupe, ça fait du bien. J’ai pu surfer sur cette bonne dynamique et faire un bon début de saison.
Mon passage en Grèce… c’était une expérience. Il y a du bon et du moins bon mais ce n’était pas facile. J’ai connu une année avec quatre coachs différents en même pas huit mois. C’était une première expérience à l’étranger. Ce n’était vraiment pas facile tout seul là-bas. Donc ça m’a servi, mais ça m’a fait aussi beaucoup de mal. Ça peut expliquer aussi les difficultés que j’ai eues aussi la saison dernière.
Je suis quelqu’un qui a un bon coffre, j’ai besoin d’enchaîner et en Grèce j’ai perdu surtout de la confiance. À Bordeaux, mes premiers matchs étaient lors des entrées à la mi-temps. Un match m’a fait mal aussi : celui de Saint-Étienne (penalty provoqué) alors que 4 jours avant je faisais une passe décisive. Une erreur 4 jours plus tard et on te tombe dessus, c’était dur. Physiquement, j’avais travaillé en conséquence après ce passage en Grèce, j’étais prêt. C’était surtout dans la tête. […] Les sifflets on les entend, ça fait mal. J’ai une petite expérience, j’y suis quand même habitué mais ce n’est jamais facile. Je suis quelqu’un d’exigeant, je me mets une bonne pression. Ces moments à Sainté sont vraiment durs mais ce sont aussi des périodes qui servent. Cela reste intéressant de connaître des situations de ce type et l’entourage aide beaucoup aussi. Je travaille avec un préparateur mental qui me fait beaucoup de bien. Ce travail invisible fait partie de tout ce bien être. Je reste persuadé que la saison dernière me fait du bien aujourd’hui. On avait déjà échangé avec le coach sur le sujet de la préparation mentale. Je connaissais déjà ça dans le passé, notamment à Lens où j’avais travaillé avec quelqu’un. Mais comme je l’ai dit c’est dur de trouver la bonne personne. Il faut déjà avoir confiance pour que ça marche réellement, pour pouvoir se livrer. Et là, j’ai trouvé vraiment une belle personne qui m’a beaucoup aidé, qui est très simple et, oui, c’est un plus. Il y a énormément de joueurs qui qui travaillent avec des personnes comme ça. C’est obligatoire, ce n’est pas un monde facile.
Retranscription faite par nos soins