Sagnol tient « très peu » compte de l’adversaire pour préparer les matches
» Le message qu’on essaye de faire passer depuis le début de saison, et moi aussi quand je suis devant les médias, c’est que la seule chose qui nous intéresse, c’est nous. Pas l’adversaire. Que ce soit Reims, Guingamp, Paris, Lille ou Marseille… Ce qui nous intéresse c’est ce qu’on fait nous, ce qu’on doit améliorer ou garder. Je tiens très peu compte de l’adversaire dans ma préparation des matches.
(…) La vidéo, il faut l’utiliser car il y a des choses qui sont quand même utiles. Après, on peut faire tout et rien dire en même temps à une vidéo. De la vidéo, on en fait, mais peu par rapport à d’autres je pense. Mais ce n’est pas pour ça que ça marche. Voilà comment je ressens les choses aujourd’hui. Je n’ai jamais été un grand fan de la vidéo quand j’étais joueur. On peut tout faire dire à une vidéo. Une équipe qu’on jouerait à la 38ème journée et qui aurait fait 35 défaites et 2 victoires de suite, si on ne montre que les bonnes choses, on peut croire qu’elle est très bonne ou en confiance. Alors que ce ne sera pas forcément le cas. Une vidéo c’est comme un différé d’une émission TV qu’on coupe et qu’on monte à volonté, alors que le direct, c’est le direct…
(…) Les stats, je ne suis pas du tout un féru non plus. On peut aussi leur faire dire ce que l’on veut. On constate quand même des récurrences, donc il y en a un peu malgré tout, mais c’est toujours très court. «