Planus : « Bénéfique pour Bordeaux et pour l’image du foot français »
» Willy Sagnol prône une formule offensive, avec une volonté de reproduire un peu ce qu’il a connu en Bundesliga avec peu de calculs, des ouvertures dans le jeu. C’est un vrai changement de mentalité pour nous, mais pour l’instant on s’éclate, on marque des buts, on obtient des occasions. On encaisse aussi de buts et on concède des occasions, mais il faut l’accepter. Si tout le monde adhère bien au projet, comme en ce moment, ça ne peut être que bénéfique pour Bordeaux et pour l’image du foot français.
(…) Dès le départ, nous défenseurs sommes responsabilisés dans la création du jeu pour mieux trouver nos milieux et même nos attaquants dans la construction. Cette implication n’est pas réservée qu’aux joueurs offensifs, tout le monde s’épanouit. Les premiers mots de Sagnol ont été ceux là, d’aller le plus vite possible vers l’avant. Après, bien sûr, il y a eu de la rigueur et du travail. C’est intéressant pour nous.
(…) Humainement, il est proche des joueurs, même si pour moi et les anciens c’est plus facile car la différence d’âge est faible. Il est à l’écoute et le peu de fois où il a vu que son message passait moins bien il a démontré simplement ce qu’il voulait pour que ça soit clair et qu’on rectifie vite le tir.
(…) Les résultats donnent raison à Willy Sagnol et à ses choix. Il n’y a pas d’amertume chez moi de ne pas jouer. Des recrues sont arrivées, elles donnent satisfaction. Moi je devrai répondre présent quand il y aura des pépins physiques. Je continue de m’entraîner pour ça et pour apporter mon expérience aux jeunes. C’est le lot pour les footballeurs en fin de carrière. Je prends ce nouveau rôle très à cœur, il n’y a pas de problème. Je ne me ferme aucune porte pour l’après carrière de joueur, en juin 2016 au plus tard, mais je ne suis pas sûr d’avoir la pédagogie pour être entraîneur. Après, pourquoi ne pas me lancer… Peut-être comme adjoint d’abord. Francis Gillot m’avait posé la question l’an dernier, je ne sais toujours pas. «