Ekomie, Biumla, De Lima, Vetro… nouvel horizon pour la jeunesse des Girondins ?
Véritable force du premier tiers de la première saison en Ligue 2, la jeunesse des joueurs Girondins a vu sa part se réduire sous David Guion et Albert Riera.
On se souvient du discours de l’ex entraîneur des Girondins assurant que le projet formation était au centre des importances alors qu’il confessait dans le même temps limiter à trois par groupe son nombre de jeunes.
Sous Albert Riera, Aliou Badji (au tout début), Gaétan Weissbeck, Jérémy Livolant voire Yoann Barbet et Vital Nsimba (en début d’exercice) ont gardé leur crédit malgré des performances contestables et alors que des jeunes campaient sur le banc ou à la maison (De Amorim avant sa blessure, Biumla, De Lima…).
Face aux manques des uns et aux départs des autres non compensés par une direction effacée, les jeunes joueurs ont peu à peu fait leur retour au cours de ces dernières semaines : un semblant d’Alpha Diallo par-ci, un Jacques Ekomie enchaînant, un Emmanuel Biumla prometteur et plus récemment Julien Vetro.
Au-delà de temps de jeu, ces joueurs ont encore beaucoup à apprendre et ont beaucoup de choses à régler à l’image d’un Jacques Ekomie en souffrance dans son couloir et si loin de ses promesses des saisons passées. Et que dire de l’écart entre l’assurance dégagée par Emmanuel Biumla et ses relances parfois très couteuses ? Mais, au moins, ces jeunes ont le mérite d’exister et d’avoir leurs chances. À une heure où Gaétan Weissbeck ne crève toujours pas les écrans et où Jérémy Livolant n’a toujours pas passé de cap, la carte jeunesse pourrait même gagner en épaisseur d’ici la fin de saison.
Pour les Girondins, il s’agit aussi d’équilibrer les erreurs et choix faits en début de saison : Logan Delaurier-Chaubet s’éclate à QRM, Lenny Pirringuel et Marvin De Lima ont accepté les discours élogieux et prometteurs du club pour prolonger avant de tomber en dehors des groupes de l’équipe première.
Si petit changement de cap il y a, il faudra pour autant que les cadres soient alignés et assurent leur rôle auprès des moins expérimentés. Karl Johnsson, Yoann Barbet, Vital Nsimba et maintenant Danylo Ignatenko pour ne citer qu’eux offrent tout de même de belles garanties sur le papier de ce côté-là.