Gillot évoque Bielsa et son avenir
» Quand Bielsa est arrivé, je me suis dit : « Tiens il est pire que moi, celui-là. » Il ne parle pas, ne veut pas de journalistes aux entraînements et, quand l’OM marque, on dirait qu’il fait la gueule. Je me suis dit qu’il allait se faire fracasser. Mais ses résultats l’ont remis en grâce. Le délit de sale gueule, c’est de ne pas être dans les normes. Je sais bien qu’on est dans une ère du tout-image mais on ne va pas tous sourire comme des « beubeus ».
(…) J’ai laissé des joueurs au repos en Coupe d’Europe car on était mal
classés en L 1. Si j’avais été égoïste, j’aurais dit : « je m’en fous si
on descend, je joue la Coupe d’Europe à fond car un entraîneur se fait
plus repérer là ». On a dit que j’étais un entraîneur défensif… Sur 400 matches, j’ai dû en jouer 350 avec deux
attaquants et je n’ai jamais empêché mes latéraux de monter. Là, on se
plaint du déchet technique de Bordeaux. Mais c’était déjà le cas avant.
Aujourd’hui, Sagnol a les mêmes problèmes que moi.
(…) Je serais bien reparti sur un nouveau challenge, oui. J’ai eu des contacts mais pas le type de challenge que je veux relever. Je vais être honnête, il n’y en a pas eu beaucoup. Aucun club français ne m’a appelé. »