Bellion : « Pendant ma carrière, j’ai refusé des sommes énormes pour aller jouer dans des clubs du Golfe »
» J’avais des touches pour évoluer dans des clubs hiérarchiquement supérieurs mais je voulais vivre à Paris ou à New York. Sans exagérer, j’aurais arrêté ma carrière si ça ne ça s’était pas fait avec le Red Star. Pendant ma carrière, j’ai refusé des sommes énormes pour aller jouer dans des clubs du Golfe. Ça ne m’intéresse pas, je vis ce genre de choix comme un gamin et là, j’ai été séduit par le projet et ce qui émane de ce club.
(…) J’ai mis un frein à ma carrière de manière radicale mais je ne recherche pas la gloire des hommes. Je me fiche de savoir ce que les gens peuvent passer de ma vie le soir chez eux. Gratter un club de Ligue 1 à tout prix pour dire à tout prix « moi je joue dans l’élite » et me pointer à l’entraînement dans ma petite voiture ne m’intéressait pas. La Ligue 1 a un côté ronronnant, il faut rester diplomate et ça endort tout le monde. Une semaine avant un match, c’est toujours la même chose. Tout le monde n’est pas heureux dans ce championnat, moi je le suis.
(…) A mon avis, le Red Star sera mon dernier club. Ici, je suis comblé. J’ai mon skateboard, mon scooter, l’école de mes enfants est à côté et ma femme partage cette vision de la vie. Quand je vais à l’entraînement en passant par les quais de Seine et que je regarde les monuments qui m’entourent, je me dis que je suis heureux. «