« Yambéré me dit « j’ai mal », je lui dis « reste, laisse moi y aller » »
(…) Je marche au plaisir, j’ai besoin de m’éclater tous les jours à l’entraînement. Quand on a fait une réunion avec le coach il y a trois quatre semaines où je sentais une certaine lassitude de venir au match et de ne pas jouer, je lui ai dit: « est-ce que ce n’est pas contre-productif, si un jour vous avez besoin de moi, d’accumuler ces week-ends où je ne fais rien ? Est-ce que cela ne serait pas mieux d’avoir un travail physique supplémentaire ? ». Il m’a compris et cela fait trois semaines que je travaille avec Éric Bédouet (préparateur physique) tout seul avec des capteurs et je respecte les séances programmées. C’est ce qui m’a permis ce soir de tenir 60 minutes
(…) Je ne m’attendais pas avoir autant de soutien. Ça donne envie de ne pas lâcher. Au fond de moi, ce soir, j’ai envie de plus, car ce que j’ai eu, j’ai envie d’y regoûter. Après, peut-être que samedi prochain, je ne serai plus dans le groupe. Je reprendrai alors la place que j’occupe depuis cinq mois et il n’y aura pas de problème, on continuera l’histoire comme ça. «