La réussite de Barbet, la galère de Fuchs
Barbet : « Je suis épanoui, ça m’a fait du bien de quitter le cocon. Je jouais aux Girondins depuis sept ans et je sentais une certaine pression. Je suis plus concentré, je me lâche et je fais de bons matches. (…) C’était à moi de gagner ma place. La blessure de Frédéric Bong était le moment de montrer au coach qu’il pouvait compter sur moi. Lors de mon premier match, j’ai assuré mes premiers ballons et finalement, ça s’est bien passé. Aujourd’hui, je continue à jouer, malgré son retour (sourire) (…) Une fois, René Lobello (adjoint de Francis Gillot) m’a dit : “Si tu joues en Ligue 2, ce sera déjà bien”. En gros, je n’avais pas le niveau. Je me suis dit que j’allais tout faire pour le contredire. »
Fuchs : « J’ai eu la chance d’avoir un entraîneur français et je me suis très vite adapté. J’y croyais. Mais à l’arrivée de Jagoba Arrasate (limogé depuis, NDLR) je ne jouais qu’avec la réserve. Et pour parler avec Montanier, je sais que j’y serais encore s’il était resté… Je n’ai fait aucun essai depuis mon retour ! Je ne comprends pas… J’ai juste envie de défendre mon bifteck. C’est à croire que deux ans en Espagne sur un CV, ça ne veut rien dire ! J’attends le mercato d’hiver, on verra… Je remercie Patrick Battiston qui me permet de maintenir en forme, sinon, je ne saurais pas quoi faire. »