Sagnol : « C’est le banc qui vous fait atteindre les objectifs ou qui vous fait échouer »
A nouveau dans son entretien à Sud Ouest lundi – celui dont on a uniquement parlé ces derniers jours à travers les 20 secondes que vous savez – Willy Sagnol a régulièrement abordé la question du management, de la façon de faire passer son message, de faire accepter ses décisions et de gérer les hommes pour que les résultats soient les meilleurs possibles :
» Je peux parfois être très frustré par le manque de prise de risques, mais il faut s’adapter à la culture. Ce qui fonctionne à Munich ne va pas forcément marcher à Bordeaux. Il y a des outils que l’on peut adapter en termes d’identification au club, de discipline et de respect du travail. Le jeu direct, c’est le meilleur moyen d’aller vers l’avant. Mais il faut avoir les joueurs pour…
(…) Dans mon nouveau métier, le plus difficile pour moi, c’est toujours de trouver des mots différents, pour redonner un peu de confiance. Certains entraîneurs plus expérimentés y arrivent très bien, parce qu’ils ont un vécu. Nous, on essaie de compenser le fait de ne pas avoir de vécu par notre projet commun avec les joueurs, celui qui définit des objectifs, un cadre de travail, une idée de jeu et qui fédère tout le monde. Au club, l’intégralité de mon effectif est sain, mais si je pouvais avoir un ou deux « tordus », ce ne serait pas mal. Dans les périodes un peu plus difficiles, quand vous manquez un peu de caractère, c’est toujours à l’entraîneur et au staff de mettre un petit coup. Parfois, on aimerait que ça vienne des joueurs. J’aime échanger avec les joueurs expérimentés comme Sané, Plasil, Faubert, Sertic et Planus pour prendre la température du groupe.
(…) Dans mon nouveau métier, le plus difficile pour moi, c’est toujours de trouver des mots différents, pour redonner un peu de confiance. Certains entraîneurs plus expérimentés y arrivent très bien, parce qu’ils ont un vécu. Nous, on essaie de compenser le fait de ne pas avoir de vécu par notre projet commun avec les joueurs, celui qui définit des objectifs, un cadre de travail, une idée de jeu et qui fédère tout le monde. Au club, l’intégralité de mon effectif est sain, mais si je pouvais avoir un ou deux « tordus », ce ne serait pas mal. Dans les périodes un peu plus difficiles, quand vous manquez un peu de caractère, c’est toujours à l’entraîneur et au staff de mettre un petit coup. Parfois, on aimerait que ça vienne des joueurs. J’aime échanger avec les joueurs expérimentés comme Sané, Plasil, Faubert, Sertic et Planus pour prendre la température du groupe.
(…) Le contexte club que j’ai connu à l’étranger n’est pas le même qu’à Bordeaux. Au contact d’Ottmar Hitzfeld j’ai compris que tous les joueurs avaient la même importance dans la vie de tous les jours, qu’ils jouent tous les matches ou un seul, donc j’essaye d’appliquer ça avec mon staff. (…) Un joueur qui joue tout le temps, il est heureux et on n’a pas besoin de lui dire qu’on l’aime. Par contre, ceux qui jouent moins, on leur doit de notre temps, on leur doit une attention particulière car sur une saison c’est le banc qui vous fait atteindre les objectifs ou qui vous fait échouer. «