Sagnol : « Ma relation avec les arbitres est comme la bourse, fluctuante »
Avec certains arbitres, on ne peut pas discuter car ils ne reconnaissent aucune erreur et nient même quand on leur montre. Avec Mr Ennjimi la dernière fois, ça s’est super bien passé. Le 4ème arbitre était là pour communiquer, pour expliquer et pas pour faire la police. Joueurs, entraîneurs, arbitres, nous sommes tous des humains et avons tous le droit à l’erreur. Le problème c’est quand l’arbitre devient juge ou policier et ne facilite pas le jeu. (…) Je ne connais pas les critères d’exclusion. Pour moi, la limite c’est de rester poli. Mais ça n’empêche pas d’avoir des émotions.
(…) La vidéo, je suis contre personnellement. On a encore vu récemment qu’en montrant quelque chose par A + B avec une vidéo d’un fait de match, la difficulté de prendre une décision ne changeait pas. A la limite, pour savoir si le ballon a franchi la ligne ou pas on peut l’envisager… Mais après, on va la demander sur les penaltys, sur les hors-jeu qui amènent des situations de but, sur les coups francs, sur tout. Imaginez qu’on utilise la vidéo pour tout et rien. Les matches vont durer 3h30. Ce n’est pas possible. Puis la vidéo, à qui on demande de l’utiliser ? Qui la regarde ? Combien de personnes ? Quel angle ? Qui décide ? Les décideurs sont-ils les mêmes sur tous les matches ? La vidéo peut entraîner des processus extrêmement compliqués et amener des problèmes. Le foot doit rester simple, dynamique, vivant. Ce n’est pas du foot américain qu’on peut arrêter pour revoir une action pendant qu’on passe une pub et que les gens vont acheter à manger. «