Sagnol parle des pelouses, du « servicing » et des finances des clubs français
Ultime retranscription des propos de Willy Sagnol lors de sa venue chez Sud Ouest en début de semaine pour une longue interview d‘1heure 15 qui aura, malheureusement, fait un peu trop parler d’elle. Pour un passage de 20 secondes très peu révélateur de sa richesse qui plus est… En réponse à des questions des journalistes Frédéric Laharie et Thierry Vautrat et de supporters bordelais lecteurs du journal, l’entraîneur bordelais à réagi au sujet global de la compétitivité du foot français dans les domaines extra sportifs :
» Le foot français ne peut rien faire contre l’aspect financier. Mais peut-être que certaines mentalités peuvent évoluer. L’état des pelouses est par exemple un problème récurrent en France. Quand il arrive à dégager 250 000 euros dans son budget, un président de club de L1 veut acheter un joueur. Dans certains pays, ils changent la pelouse. C’est l’outil numéro 1 du club. Le « servicing » pour les supporteurs pourrait aussi évoluer. C’est global. Il ne faut pas qu’on ait peur de prendre des risques. Aujourd’hui, la rigueur extrême de la DNCG [Direction nationale du contrôle de gestion, NDLR] en France est aussi un frein, parce qu’elle n’est pas la même partout. Un club de foot fonctionne aujourd’hui comme une entreprise mais n’est pas traité pareil. (…) Après, je ne connais que ce qu’on nous montre et je ne sais pas si la DNCG fait bien ou mal son travail. Peut-être le fait-elle trop bien. «
» Le foot français ne peut rien faire contre l’aspect financier. Mais peut-être que certaines mentalités peuvent évoluer. L’état des pelouses est par exemple un problème récurrent en France. Quand il arrive à dégager 250 000 euros dans son budget, un président de club de L1 veut acheter un joueur. Dans certains pays, ils changent la pelouse. C’est l’outil numéro 1 du club. Le « servicing » pour les supporteurs pourrait aussi évoluer. C’est global. Il ne faut pas qu’on ait peur de prendre des risques. Aujourd’hui, la rigueur extrême de la DNCG [Direction nationale du contrôle de gestion, NDLR] en France est aussi un frein, parce qu’elle n’est pas la même partout. Un club de foot fonctionne aujourd’hui comme une entreprise mais n’est pas traité pareil. (…) Après, je ne connais que ce qu’on nous montre et je ne sais pas si la DNCG fait bien ou mal son travail. Peut-être le fait-elle trop bien. «