Sagnol évoque les rôles de Kaabouni, Sala et de Planus ainsi que l’absence de Diabaté
« La valeur, la leur, tous les joueurs la montrent chaque jour à l’entraînement. Pour Younès,
c’est un peu différent car il est encore dans une phase où il doit
alterner le travail sur le terrain avec le travail individuel, parce qu’il
est encore jeune. Il doit encore se construire un corps d’athlète,
pour pouvoir résister à haut niveau. Mais il a eu du temps de jeu
jusqu’en octobre/novembre et, depuis, un peu moins ; simplement parce
qu’il était sur du travail plus individualisé. Il a été pénalisé, aussi,
par une ou deux petites blessures. Mais c’est un joueur, que ce soit
aujourd’hui, dans six mois ou dans un an, qui aura un rôle à jouer aux
Girondins… Un vrai rôle important. »
Pour moi, l’absence de Cheick change beaucoup car, on ne s’en cache pas, on a une relation particulière. Il y a le technicien, qui est là pour rendre son équipe la plus performante possible, et il y a le joueur, qui est là pour être le plus performant possible. Mais derrière ça, il y a aussi des hommes, et il est normal que parfois, il y ait des relations plus particulières qui s’installent entre les gens. Même s’il faut garder un peu de distance. Mais Cheick, oui, c’est vraiment quelqu’un d’important. Après, c’est un joueur à qui l’on a fait confiance… Qui, surtout, est allé la chercher cette confiance car, malgré l’état de son genou, il a toujours serré les dents et travaillé. Il a donné ce qu’il pouvait donner et, ça, il faut le respecter. Il nous manque dans le vestiaire, parce que, même si c’est aussi quelqu’un qui ne parle pas beaucoup, il est écouté. C’est le lot de toutes les équipes de connaître ce genre de chose, avec des périodes d’absences plus ou moins longues. Mais nous allons récupérer un Cheick Diabaté avec un genou, pas forcément tout neuf, mais pas loin ! Et on sait que quand il va revenir, ça va être une vraie belle arme pour le club. (…) On pourrait bien mettre le mot « confiance » sur le manque de Sala. Mais Emiliano a aussi eu sa chance. On l’a utilisé plusieurs fois, avec plus ou moins de réussite, mais c’est un joueur de l’effectif sur lequel on compte, sinon, il ne serait plus là. S’il l’est toujours, c’est qu’il a encore des choses à écrire dans ce club-là.
(…) On n’a plus besoin de présenter Marc… On l’a moins utilisé car on avait l’ambition d’avoir un bloc un peu plus haut, et des défenseurs centraux assez toniques, rapides. Et Marc, on le sait, ne rentre pas dans cette case-là. Mais quand il est là, il nous apporte autre chose que de la vitesse ; il court peut-être moins vite que certains, mais son expérience fait qu’il anticipe beaucoup plus rapidement d’autres situations. Face à Toulouse, il a réalisé un très bon match. Il nous a stabilisé la défense, et j’espère que ce sera encore le cas à Monaco. (…) Ce n’est pas un leader qui l’est devenu, c’est un leader né. Je pense que déjà, il aime les autres profondément, ses coéquipiers, et puis le club. Donc, il a tout pour être un leader sur le terrain. Et même quand on l’utilisait moins, c’était quand même un leader sur le terrain. À l’entraînement, tous les jours dans le vestiaire, c’était l’un des premiers à prendre la parole et à tirer le groupe vers le haut. »