Triaud parle du naming, de l’inauguration du Nouveau Stade et… de l’hymne du club
« La recherche du nameur n’est pas de la compétence du club mais de la société Stade Bordeaux Atlantique. A eux de le trouver, c’est bien dans leurs attributions. Où ils en sont ? Je n’en sais rien. A priori, pour l’instant, je n’ai rien vu de peint sur les murs donc il ne doit pas y avoir de nameur. Mais le naming c’est difficile car pas encore bien rentré dans les mœurs en France. Pourtant, c’est un très beau produit ! Regardez pour Munich, tout le monde sait qu’ils jouent à l’Allianz Arena (conçu par les mêmes architectes que le Nouveau Stade de Bordeaux NDLR), mais pas la moitié ne saura donner le nom du sponsor maillot de l’équipe. Idem pour l’Emirates Stadium d’Arsenal. Vous voyez donc que le naming peut être un très bon produit et rapporter plus de notoriété que le sponsoring maillot en étant même extrêmement bien mémorisé. Après, si l’exigence au niveau commerciale est très forte, c’est évidemment une difficulté supplémentaire…
(…) Pour nous, avoir un hymne est un vœu, on aimerait bien que ça existe. Il y a quelqu’un d’autre qui aimerait que ça existe, c’est Pascal Obispo, un ami du club, qui s’est proposé spontanément car il a senti qu’il y avait un besoin. Il dialogue d’ailleurs avec nos supporters les plus actifs, ceux qui chantent beaucoup dans le stade, pour trouver avec eux quelque chose qui soit facile à reprendre par tout le stade. Beaucoup de grands clubs ont des hymnes qui sont devenus traditionnels, mais il ne faut pas non plus que l’on entende que ça à la longue. Même si ce n’est pas trop dans la tradition des gens en présidentielles de chanter les jours de matches, avoir un truc sympa et facile à retenir serait une bonne entrée en matière. Ce serait même une valeur ajoutée dans la lignée classique de ce que font les grands clubs. »