Kiese Thelin : « On en a beaucoup fait sur notre réponse à la célébration de Kurzawa »
Aymeric
Toujourspour Sud Ouest, le nouvel attaquant bordelais Isaac Kiese Thelin (22 ans) explique comment la sélection suédoise, en Espoirs d’abord puis avec les A plus récemment (et contre la France à chaque fois) a définitivement changé sa carrière et l’a fait passer dans une autre phase de sa progression, concrétisée par sa venue toute fraîche aux Girondins.
« Ce match retour des Espoirs contre la France est sans doute l’un des plus importants de ma carrière.Car cela m’a permis de me faire connaître. Nous avions perdu 2-0 à l’aller. Mais on y croyait. Les gars dans l’équipe disaient : “On va le faire”. Nous en étions persuadés. Le terrain d’Halmstad était typiquement suédois, avec de l’herbe haute. On savait que cela gênerait les Français. J’ai marqué les deux premiers buts. Le premier (de la tête) nous a donné une fabuleuse énergie. Le deuxième (du pied gauche) nous a encouragés à poursuivre nos efforts. On en a beaucoup fait sur notre réponse à la célébration de Layvin Kurzawa. Il faut montrer du respect, c’est vrai. Mais il faut voir que nous n’étions qu’une bande de jeunes mecs et l’on a fait ça comme une plaisanterie d’étudiants. Parfois, les choses partent comme ça…
(…) J’ai fêté ma première sélection lors du match contre la France à Marseille (1-0, le 19 novembre). Sur mon tir de la 42ème (contrôle cuisse droite, volée du gauche en se retournant !), j’étais sûr de marquer. Le ballon partait de façon idéale. Mais Mandanda a effectué un très bel arrêt. J’aurais dû mettre un peu plus de puissance ! C’est difficile de se faire une place dans la sélection suédoise. L’équipe ne joue qu’avec une seule pointe et quand vous avez un joueur de la valeur de Zlatan, la question de savoir qui joue ne se pose pas ! Tant qu’il sera là, il jouera. C’est dur pour les autres, Elmander, Toivonen ou moi mais il faut travailler pour être prêt au moment voulu. »