Albert Riera : « Si je vois un joueur ne pas vouloir du ballon, il viendra sur le banc »
En avant match de Bordeaux – Paris FC, Albert Riera a eu une parenthèse sur le match tournant des Girondins à Annecy. Un non match total du FCGB qui continue de lever des interrogations auprès de l’entraîneur bordelais, notamment sur l’adhésion des joueurs à ses consignes :
Annecy, d’abord, c’était la première fois en tant qu’entraîneur que mon équipe envoyait plus de longs ballons que l’adversaire (84 contre 42). Si c’était un choix de ma part ? (faisant la moue, ndlr). Ce n’est pas que les joueurs n’ont pas écouté les consignes, ils les écoutent mais le plan n’était pas d’envoyer le plus de ballons longs possibles. Combien de joueurs de plus d’1m90 on avait ? Zéro. Offensivement on a joué avec Livolant. De toute manière, on n’a pas de joueur pour jouer en l’air. On en a parlé avec les joueurs cette semaine. On ne peut pas rivaliser au niveau physique avec les autres. C’est pour cela que c’est le match le plus catastrophique réalisé depuis que je suis arrivé. Qu’on rate des centres, des passes, des contrôles je peux l’accepter mais par contre je ne peux pas accepter de voir quelqu’un qui ne veut pas le ballon. Parce que ce que je dis aux joueurs c’est qu’ils ont choisi un métier qui s’appelle football donc avec la balle. Si je vois quelqu’un qui ne veut pas du ballon, il viendra s’asseoir à mes côtés ou en tribunes. Pour moi, les joueurs doivent avoir le ballon. Sinon ils ont raté leur profession. C’est cela qui m’a fait mal. On a le droit d’avoir un mauvais jour et j’espère que c’était l’histoire d’un soir.
Retranscription faite par nos soins