Albert Riera : « Assurer la barrière des 50 points le plus tôt possible »
En après match de Bordeaux-Dunkerque, Albert Riera
On peut dire que c’est un match complet que ce soit avec et sans ballon. En première mi-temps, on a forcé l’adversaire à faire des efforts de placements, défensifs, de lutte pour avoir le ballon tout en provoquant beaucoup de situations. On aurait pu marquer quelques buts de plus. En seconde période, ce n’était pas nous qui voulions reculer mais l’adversaire qui a fait que. C’est une équipe qui aime bien le ballon et ça s’est vu. C’était une mi-temps plus en leur faveur mais on a montré qu’on pouvait défendre. Pas 90 minutes mais 25 minutes au moins. Cela nous donne un peu de confiance sur ce point de jeu même si notre idée reste claire bien sûr, surtout dans notre arène. Je suis content de l’effort fourni par mes joueurs. On a opéré à un changement tactique défensif pendant le match (pour quadriller le terrain à la récupération, ndlr) pour être beaucoup mieux à la perte du ballon. La position de Danylo a changé, il était beaucoup plus dans l’axe, en arrière que Pedro et Gaétan. Les stats parlent en notre faveur : Dunkerque a frappé 8 fois au but et n’a cadré qu’une fois. Notre idée générale ne change pas mais il y a un adversaire en face qui peut changer la donne. On ne pouvait pas presser à tout niveau, on devait revenir plus quand ils attaquaient et on a été vigilant.
Il n’y avait pas de tension (de points, ndlr). On sortait de 3 matchs très complets (Caen, Bastia, Saint-Étienne). Saint-Étienne, tactiquement, c’était le meilleur match pour moi. On prépare un plan, un positionnement tactique et on l’a vu en dépit des résultats. Aujourd’hui, on est sur une série de 4 matchs réussis sur le plan tactique. Il manque encore de finesse dans la dernière passe, le dernier geste à l’image des occasions contre Dunkerque mais je reste très content de mes joueurs. On voit que tous les joueurs comprennent bien le jeu, comment il faut faire mal à l’adversaire. Je les vois progresser et cela ne se voit pas sur certains matchs mais de manière générale, oui. Tuer un match, c’est ce qu’il nous a manqué (cette saison) pour être plus tranquille. À présent, on est tourné vers ce prochain match à Laval où l’on vise la victoire pour assurer le plus tôt possible cette barrière des 50 points. Pour le top 3, on est en déficit de stats, on sait que cela se joue environ à une moyenne de deux buts/points par match. On vise match après match.
Questionné sur la grève des Ultramarines, Albert Riera s’est montré bref :
Je ne prépare pas mes joueurs au contexte extérieur au terrain et je ne ferai aucun commentaire à ce sujet. C’est un sujet déjà évoqué et auquel j’ai donné mon ressenti. C’est la dernière fois que j’en parlerai. Je me concentre sur mes joueurs. On est ensemble dans un bateau et on ira jusqu’à la fin ensemble.
Retranscription faite par nos soins