Farnolle : « Tant que j’aurais cette rumeur sur le dos »
« Le club m’a fait savoir qu’il était intéressé, mais qu’il aimerait me voir à l’œuvre quelques jours, comme je n’avais pas joué depuis six mois. J’ai donc rejoint tout le groupe en stage à Marbella, participé aux entraînements et aux matches amicaux, et je suis ensuite parti à Bucarest pour signer mon nouveau contrat. (…) Bien sûr, c’est un soulagement ! Beaucoup s’attendaient à ce que je reste en France l’été dernier, moi j’avais bien envie de franchir un palier, sportif et financier. Et puis plus le temps passe, plus je me foutais du financier ! Il fallait que je joue. Après le 31 janvier, je m’étais dit que j’allais finir la saison avec Bordeaux (où il s’entraînait depuis quelques mois, ndlr). Les Girondins m’ont beaucoup aidé, soutenu, fait en sorte que je ne me sente pas à l’écart, et je les en remercie. J’ai kiffé, ils m’ont beaucoup donné.
(…) En France, j’ai l’impression d’avoir été blacklisté, et pour de mauvaises raisons. Si j’avais fait des conneries encore, j’aurais compris, mais là… On m’a collé une image complètement erronée par rapport à mon mode de vie. (…) Je ne souhaite pas en dire plus. un club intéressé a très vite dit à mon agent que certains anciens dirigeants avaient raconté des choses sur moi. Pour mettre les choses au clair, j’ai donc contacté ce dirigeant, qui a nié. OK… Mais je n’ai plus eu de nouvelles d’autres clubs intéressés, dont un qui me suivait depuis le mois de décembre… Et cette rumeur est revenue cet hiver : mon nom a été soufflé à un club de L2, qui a refusé catégoriquement ! (…) Une fois qu’ils ont entendu ça, ils ne cherchent pas plus loin… Je pense que tant que j’aurais cette rumeur sur le dos, ce sera compliqué de revenir en France. Sauf si les clubs prennent la peine d’aller au-delà, d’appeler les Girondins par exemple. C’est un club qui m’a formé et m’a tendu la main à plusieurs reprises. C’est donc plutôt eux qu’il faut contacter ! »