Des économies de 58.9M€ sur le Nouveau Stade, en attendant toujours un nameur

Tandis que le nameur pour le Nouveau Stade de Bordeaux n’est pas encore là et que la dénomination « Nouveau Stade de Bordeaux » risque donc de perdurer, Sud Ouest nous apprend que « La facture sera moins élevée que prévu grâce à la baisse des taux. Ce qui crée une situation politique cocasse, puisque cette cagnotte est en partie imputable à l’action de l’opposant Matthieu Rouveyre. »

Le site du quotidien régional détaille ainsi dans son article complet sur le sujet, que « grâce au fait que les emprunts n’ont pas été contractés aux taux de 2013, la municipalité va réaliser une économie sur le coût initialement attendu du stade de 58,9 M€. En effet, au moment où la Ville souhaitait finaliser ses emprunts, courant 2014, le loyer de l’argent était de 1,2 %. Depuis, il n’a cessé de baisser. Le stade sera livré par son constructeur SBA (Stade Bordeaux Atlantique, filiale de Fayat et Vinci) le 30 avril 2015 et, au terme du contrat, les emprunts doivent être finalisés dans les semaines qui précèdent la mise à disposition. Nous y sommes et la Ville va y gagner gros. En effet, elle va emprunter au meilleur taux actuel, soit 0,25 % ! Loin d’encaisser un surcoût de 30 M€ comme le craignait Alain Juppé, elle va réaliser grâce à la baisse des taux une économie de plus de 1,9 M€ par an. Soit 58,9 M€ au bout des trente ans du contrat passé avec SBA. »

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Par ailleurs, concernant cette fois le naming – avec en toile de fond la possibilité que le nom « Stade Bordeaux Atlantique » soit finalement adopté – France Bleu a partagé des propos de Dominique Fondacci, président de la société SBA, filiale des constructeurs Vinci et Fayat qui est chargée d’exploiter l’enceinte et de trouver un sponsor pour mettre 3.9 millions d’euros par an afin de rendre le naming viable pour toutes les parties.

« Je ne démens ni ne confirme cette information. A ce jour, le Nouveau Stade de Bordeaux, n’ayant pas de nameur, s’appelle le Nouveau Stade de Bordeaux. En revanche, nous travaillons depuis de nombreux mois avec un certain nombre de sociétés internationales et nationales sur ce dossier de naming. D’un moment à un autre, lorsque nous aurons enfin abouti dans toutes nos négociations, nous pourrons donner un nom de nameur pour le stade. La conjoncture économique n’est pas des plus porteuses pour des investissements lourds et de longues durées concernant des projets majeurs de marketing et de communication. Les entreprises sont vigilantes sur leurs investissements, ce qui ralentit notre potentialité de signature depuis le début de notre.

(…) Nous sommes très mobilisés et actifs pour que lors de la semaine inaugurale du 23 mai avec le premier match des Girondins, le stade ait réussi à avoir noué un partenariat avec une grande entreprise nationale ou internationale. Rappelons que le stade, visible dans son volume, dans ses surfaces intérieures et en phase de travaux complémentaires, est donc presque fini. Il est unique architecturalement et dans son fonctionnement. Le retour de visibilité est déjà très bien ressenti par les entreprises qui ont déjà mené de telles actions. Le coup de projeteur sera bien réel car la ville est mondialement connue, le stade le sera aussi. De plus, il a été classé N°1 des projets d’équipements  sportifs mondiaux 2015 par la revue spécialisée Stadia. Ce sera le premier stade entièrement connecté pour tous les publics et il y a, on peut le dire, un regain d’intérêt des grandes entreprises pour le naming.»