Les Girondins encore et toujours dans le rouge
La LFP a publié le rapport annuel de la DNCG concernant la saison 2013/2014. Le rapport présente la situation financière de chaque club professionnel (Ligue 1 et Ligue 2) au 30 juin 2014. Et la situation n’est guère réjouissante… En effet, les pertes des clubs atteignent les ainsi les 93 millions d’euros pour la saison 2013/2014. Les Girondins, eux, n’échappent pas à la règle.
A l’image des clubs de Ligue 1, les Girondins perdent de l’argent avec un déficit pointant à 7,7 millions d’euros environ pour la saison 2013/2014. Le déficit reste quasi identique à celui enregistré au 30 juin 2013.
Du côté des recettes totales engrangées par le FCGB sur la saison 2013/2014, voici les différents postes (valeurs exprimées en millions d’euros) au 30 juin 2014 :
Droits audiovisuels : 39 380 (41.923 en 2012/2013)
Sponsors/Publicité : 9 789 (10.293 en 2012/2013)
Billetterie : 5 994 (7.314 en 2012/2013)
Autres recettes : 11 411 (11.677 en 2012/2013)
Du côté de la masse salariale, celle-ci s’établit à 56 millions d’euros en 2013/2014 et reste quasi stable par rapport à la saison précédente.
La DNCG évoque pourtant des signes d’espoir pour les clubs de foot professionnel lors de la saison prochaine. En effet, concernant les Girondins, ils bénéficieront des effets du Nouveau Stade de Bordeaux qui devrait booster les recettes billetterie et donc augmenter les recettes matchs.
Les droits TV, en baisse sur ces dernières saisons, vont cette fois être augmentés grâce à la renégociation anticipée des contrats par la LFP. Au final, c’est près de 140 millions d’euros supplémentaires que vont se partager les clubs de Ligue 1 à partir de la saison prochaine.
La fameuse taxe à 75% va, elle, disparaître des livres de comptes des clubs professionnels en 2015. Elle aura coûté près de 3 millions d’euros aux Girondins de Bordeaux en 2013/2014.
Enfin, une qualification en Ligue Europa, voire en Ligue des Champions entraînera alors, mécaniquement, une hausse des droits TV et des recettes billetterie, même si la Ligue Europa n’est pas aussi lucrative que sa grande sœur.