A Bordeaux, le point « coûte » (trop) cher
Ainsi, sur la saison passée (encore inquiétante économiquement pour le FCGB et la L1), Bordeaux avait la 6ème masse salariale de France (56 millions d’euros) et a terminé 7ème avec 53 points. Chaque point a donc « coûté » un peu plus d’un million d’euros, ce qui classe les Girondins 16èmes. Vu le mode de calcul, on retrouve assez « logiquement » les clubs avec les masses salariales les plus élevées aux dernières places, notamment Paris – 20ème avec un « prix du point » montant à… 2.7 millions d’euros (89 points, 240 millions d’euros de salaires).
A l’inverse, ce sont les « petits » budgets qui sont les plus rentables ! 11ème du championnat 2013/14 avec la 16ème masse salariale, le Stade de Reims (395 916 euros le point) se classe premier, devant Nantes (13ème avec la 17ème masse salariale, un peu plus de 406 652 euros le point) et Evian Thonon-Gailard (14ème avec la 19ème masse salariale, 406 850 euros le point). Seul gros club à être bien classé avec ce critère de calcul mêlant économie et sportif : l’AS Saint-Étienne. 4èmes (69 points) avec la… 8ème masse salariale de L1 (40.6 millions d’euros), les Verts – plus solvable que Bordeaux – « dépensent » moins de 600 000 euros en salaires pour chaque point obtenu. Un exemple que les Girondins veulent suivre.
Ces derniers mois, avec les départs de certains gros salaires, notamment de l’ère Laurent Blanc (Chalmé, Bellion, Ben Khalfallah), l’arrivée des jeunes (Touré, Yambéré) et les baisses salariales qui ont accompagnées les prolongations (Sertic, Saivet, Jussiê, Carrasso), le FCGB a travaillé pour réduire sa masse salariale… Tout en essayant d’être meilleur sportivement. Avec des salaires moins élevés et déjà un point de plus à 5 journées de la fin que sur toute la saison dernière, le pari de l’équilibre entre le sportif et le financier afin d’arriver à l’équilibre pour l’entrée dans le Nouveau Stade pourrait bien être un succès.