Dogon, P. Lucas et Grenet rendent eux aussi hommage à Lescure
François Grenet : « J’ai encore des frissons quand j’évoque ce stade plein à 4 heures du matin, pour fêter le titre de 1999. J’avais la sensation de vivre un moment unique. C’est pour cela que, dans ce tunnel, je marchais lentement. Je ne me souviens pas de tout, j’étais dans un état second. Mais ce dont je suis certain, c’est qu’à ce moment là, dans ce long couloir de Lescure, l’expression « ivres de joie » a pris tout son sens. Avec ce stade, ce tunnel, j’ai d’ailleurs, au fil du temps, noué une relation quasi filiale, quasi charnelle ».
Philippe Lucas : « La situation du Parc Lescure, en plein centre ville, ce n’est pas commun. Beaucoup de stades aujourd’hui sont à l’extérieur des villes. Il a aussi une architecture particulière, avec le tunnel, le paddock. Ça reste quelque chose d’exceptionnel, un peu à l’image de la ville. Le côté assez classe, bourgeois, le secteur où il se situe… Le jour où je suis parti de Sochaux, c’était pour venir à Bordeaux. Quand j’ai signé mon contrat le club n’était pas encore en L1, mais peu importait, je voulais venir à Bordeaux. Une partie de ce stade est classée monument historique, ce n’est pas par hasard, ça veut dire quelque chose. L’histoire de Bordeaux s’est inscrite dans ce stade, donc j’espère qu’il restera dans l’état, qu’on continuera à y jouer avec peut-être les équipes de jeunes… Il ne faudrait pas le casser ».