« Le deuil d’une certaine prestance, d’une idée du football, de la gloire, de la sueur »
“J’ai scandé « Cavé-nagui-oh-oh », j’ai ri dans ce stade, j’ai vibré, je me suis levé plus d’une fois, et pleuré les quatre buts de lyon, il y a deux ans, mon dernier souvenir à Lescure. Aujourd’hui, je porte le deuil d’une certaine prestance, d’une idée du football, de la gloire, de la sueur. Mais jamais mon cœur ne s’est lassé de palpiter au moment de basculer dans l’enceinte, le moment où ce vert de la pelouse presque fluorescent te claque les yeux dans un vacarme ahurissant de populaire agitation. C’est chez moi, ai-je pensé plus d’une fois. Lescure, plus qu’un stade, c’est l’endroit où je me sens chez moi.”
Bonus : le poème de Jesper Olsen
« Zizou et Micoud juste au-dessus du mur
Thouthou et Liza déboulant le long de la peinture
Un ciseau de Lilian retournant les plus mûrs
René et Gernot laissant traîner la chaussure
Une passe de Gigi trouant l’adverse armure
Duga filant le vent dans la chevelure
Jeannot et Marouane se battant comme des Turcs
Pascalou et Savio se jouant des plus durs
Devils et Ultras communiant dans la Curva Sur
Adieu. Et merci Lescure. »