Sagnol parle du mercato (Rolan, Mariano) et voudra jouer l’Europe à fond si Bordeaux y est

Durant sa conférence de presse d’avant Bordeaux – Montpellier (dont nous vous recommandons toujours l’écoute), Willy Sagnol n’a pas hésité à répondre assez longuement aux questions des médias sur le mercato d’été et sur sa vision de l’Europa League, à laquelle les Girondins participeront bien (tours préliminaires au moins) si Paris gagne la Coupe de France dans 5 jours (finale contre Auxerre) et rend la 6ème place européenne.

« Les joueurs m’ont rendu la tâche facile cette année, quand vous avez à diriger un groupe de bons mecs, c’est plus facile. même si ce n’est pas le grand amour tous les jours. Mais je sais qu’avec ces mecs là, on peut travailler sur la durée, et c’est un vrai motif de satisfaction.

(…) Nous avons dû nous adapter à des problèmes d’effectif. Ce n’est pas la Ligue 1 qui fait que, mais c’est l’effectif à disposition, le profil des joueurs. Il a fallu s’adapter à des contextes différents, à des soucis d’effectif, trouver la meilleure formule tactique à un moment donné, essayer de surprendre l’adversaire, à la fois par choix mais aussi parfois par obligation. (…) J’ai forcément évolué comme entraîneur sur cette année, et je n’en suis qu’au début de mon évolution. Je suis plus patient, je prends les choses avec plus de légèreté. Sinon, on peut se rendre malade…

(…) La gestion des contrats, c’est le domaine des dirigeants, pas le mien. Moi, je fais simplement part à mes dirigeants de mes envies, de mes souhaits, qui sont acceptés ou pas. Le club connait mon opinion sur Mariano… Après, c’est de la politique de club, mais pour ça, il y a un actionnaire, un président et ils n’ont pas besoin d’un entraineur pour définir ça. Je suis très content de Mariano, surtout en deuxième partie de championnat. C’est un joueur qui participe beaucoup au jeu offensif, et on a besoin de latéraux qui savent se projeter vers l’avant. Sur la seconde partie de saison, il a tout simplement confirmé qu’il était, pour moi, le meilleur arrière droit du championnat de France.

(…) Il n’y a personne qui a un bon de sortie, tout comme personne n’est obligé de rester. Bordeaux ne doit pas être un club qui force les joueurs à rester ou partir. Si demain des joueurs s’éclatent à Bordeaux, prennent une dimension importante, et que des plus grands clubs se manifestent, je ne vois pas pourquoi Bordeaux les empêcherait de partir. Mais il faut que le club y trouve son compte, bien sûr. Personne n’est indispensable, pas même l’entraineur. Encore une fois, je vous dit que j’ai transmis mes souhaits aux dirigeants et que c’est leur problématique.

(…) J’aimerais avoir mon effectif dès lundi, mais ce n’est pas possible. Donc on s’adaptera par rapport aux retours de Copa América de Diego Rolan et de championnat d’Europe Espoirs d’Isaac… Cheick va revenir aussi, et il y aura d’autres joueurs à disposition. Et puis il y aura forcément des recrues parce que chaque année il y en a. Après, savoir à quel moment l’effectif sera au complet, je ne peux pas le dire… En tant que technicien, forcément, je préfèrerais l’avoir le plus tôt possible à disposition, mais je comprends tout à fait les problématiques des dirigeants.

(…) Pour la préparation d’avant saison, il y a une architecture commune dans tous les cas de figure, mais les contenus peuvent varier. Les charges de travail peuvent être modifiées à la reprise par rapport à la date du premier match officiel. On attendra le dernier moment pour programmer les matches amicaux, mais on aimerait en faire 4 ou 5. (…) L’Europa League, on doit la jouer à fond car on en chie toute l’année pour arriver dedans… ».