Triaud : « C’est toujours de l’humain »
A propos de son paternalisme vis à vis des joueurs : « Évidemment, vu que j’ai l’âge d’être leur père (rire) ! Paternaliste, pour moi, cela n’est pas péjoratif. Je suis là pour partager leurs joies et leurs peines, j’essaie de comprendre leur ressenti, ce qui peut les perturber, comment je peux les aider. Certains ont besoin d’être cajolés, d’autre engueulés. Le comportement d’un entraîneur ou d’un président ne peut pas être standard, il faut s’adapter aux personnalités. »
A propos de l’évolution du rôle de président de club depuis son arrivée aux Girondins en 1996 : « C’est le même, sauf que je me bats de plus en plus dans le domaine financier où tout a évolué d’une manière incroyable. Pour le reste, je ne crois pas vivre autre chose que mon beau-père, que Claude Bez (président de Bordeaux de 1979 à 1990 NDLR) ou que Roger Rocher (président de Saint-Etienne de 1961 à 1982). Un club, c’est toujours de l’humain. Aux Girondins, peut-être plus qu’ailleurs, nous conservons des relations avec beaucoup d’anciens joueurs. Ils me disent tous : « Ah, de notre temps… ». Ils ont la mémoire courte ! J’ai connu trois générations de joueurs, ils m’ont tous autant emmerdé les uns que les autres (rire). C’est vrai qu’ils n’avaient pas le jean sur la raie des fesses ou les écouteurs sur les oreilles comme aujourd’hui mais les problèmes étaient les mêmes. »
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