S. Courbis : « Au moins les conférences de presse de mon père et de Willy sont vivantes »
« On ne gère pas du tout un entraîneur de la même manière qu’un joueur. Dans le cas d’un coach, il faut anticiper tous les besoins du club. Les deux parties doivent parfaitement coller. (…) Je savais par exemple très bien combien gagnait Francis Gillot (son prédécesseur, ndlr). Ça m’a donné une base de travail pour Willy. Il faut avoir un réseau, de bons contacts, savoir ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. Je connaissais aussi le budget de Bordeaux pour son entraîneur. (…) La seule façon de mettre en garde, c’est de donner des conseils mais l’idée n’est pas non plus de changer les personnalités, juste de donner du recul. Le football est devenu tellement lisse qu’on se fait vite chier. Au moins, les conférences de presse de mon père et de Willy sont vivantes. Le problème n’est pas ce qu’on dit mais la façon dont on le dit. Il n’y a rien à perdre à être franc, quitte à sortir quelques conneries. »