Trotignon : « Etre finaliste ce n’est pas anodin »
« On est le club le moins riche, on a le plus petit palmarès, le moins d’infrastructures… Nous sommes donc le Petit Poucet et personne ne peut nous contredire. Nous sommes outsiders mais on est là pour créer une surprise. Et justement, des surprises nos joueurs en ont réalisées. C’est peut-être notre année.
La finale de la Coupe de France, ça ne ressemble à aucun autre match. Chacun est capable de renverser des montagnes et d’aller au-delà de ses possibilités, malgré la fatigue de fin de saison. Ça se joue sur l’envie, sur la motivation, et je pense qu’on ne sera pas les derniers à donner le meilleur de nous-mêmes. Ce serait incroyable que l’ETG joue la Coupe d’Europe. On vit une aventure exceptionnelle. Mais même si on ne gagnait pas la finale, on serait très heureux. Car être finaliste, ça compte, ce n’est pas anodin. On fait désormais partie du cercle très fermé des clubs qui auront disputé une finale de Coupe.
Dans ces rencontres, il y a aussi un match entre les supporters. Il est indéniable que cela a une influence sur les joueurs. Quand ceux-ci sont poussés et soutenus, comme les nôtres l’ont été dernièrement, c’est un paramètre qui leur permet d’aller au-delà de leur possibilité. On a fait beaucoup d’efforts pour que la Haute-Savoie, la Savoie et les autres départements limitrophes viennent au Stade de France. Parce-que c’est un grand évènement et parce que c’est une étape importante dans la construction de ce club. La mobilisation populaire est incontestable, on voit fleurir des boutiques décorées de rose, des balcons et des jardins fleuris de drapeaux, sans parler des dernières affluences au stade qui ont été remarquables. Je ne suis pas ici depuis très longtemps, mais il me semble qu’il n’y ait pas d’autres évènements en Haute-Savoie qui rassemble autant de monde et qui fasse monter 15 à 20 000 supporters à Paris dans l’enceinte du Stade de France. »