Riolo : « Si aujourd’hui je suis dirigeant, je m’en fous d’avoir Yoyo moi ! »
« Gourcuff, c’est fou quand même… Le mec sait depuis la fin de saison avec Lyon qu’il est libre et il a besoin de se retrouver le 20 août à ne pas savoir où il va aller… Qu’est-ce qui l’a empêché de se décider et de faire des rendez-vous ? Aujourd’hui, si je suis patron d’un club, je lui dis qu’il est bien gentil le Yoyo mais il a encore toute une prépa à faire avec les autres. Parce que là, s’il arrive, il fait quoi ? Il entre dans le vestiaire, on le présente, mais tout le monde sait qui il est : l’homme blessé. A un moment, ça va… Il fallait faire la préparation avec les autres !
(…) Aujourd’hui, c’est surtout un fantasme d’entraîneurs voulant être celui qui le relancera, une sorte de mascotte qu’on prend pour la mettre sur le terrain et attendre que la lumière s’allume. A Rennes, vu la situation du club, ça se tente même si je ne vois pas bien ce qu’il va apporter. Le club ne sera pas européen si Gourcuf ou pas Gourcuff… Ça peut amener un gros coup de projecteur et faire mieux jouer l’équipe, mais s’il joue ! Et là il a fait 30 matches en 5 ans… Sérieusement, tout ce pataquès avec des gens qui s’accrochent à le vouloir autant, je ne comprends pas. Si aujourd’hui je suis dirigeant, je m’en fous d’avoir Yoyo moi ! Soit je règle l’affaire fin mai en me disant qu’on tente un coup si ça me coûte pas trop cher, soit rien du tout. Mais pas le 20 août… On a déjà repris là, c’est bon. »