A. Deveseleer : « (Laisser la recette aux amateurs) Parfois c’est agaçant »
Qualifié pour les seizièmes de finale de la Coupe de France en ayant éliminé dans la douleur le club amateur aquitain de Trélissac, l’Olympique de Marseille est critiqué car il n’a pas laissé sa part (140 000€) de la recette billetterie à son adversaire, comme le veut la coutume en Coupe de France quand un gros rencontre un petit.
Pour Le Parisien, l’ancien directeur général des Girondins de Bordeaux, Alain Deveseleer, commente cette tradition, qui n’a rien d’obligatoire :
« On attend des clubs de Ligue 1 qu’ils soient chevaleresques, mais parfois c’est agaçant. Au-delà de deux divisions d’écart, vous ne pouvez pas jouer dans votre stade. Donc, vous avez au minimum 40 000 euros de frais de déplacement pour aller jouer sur des pelouses parfois à la limite du praticable contre des joueurs qui vont vous rentrer dedans. (…) On fait du cas par cas. Ça ne rime à rien de prendre votre part de recette quand elle est trop faible. Parfois, tu veux aussi éviter de passer pour un mauvais joueur. En 2014, on se fait éliminer aux tirs au but par l’Ile-Rousse. On a rasé les murs après cette défaite et je ne me voyais pas venir réclamer l’argent. »