Andréa Lardez : « Matthieu Chalmé me dit souvent que je fais partie des murs »

Sur les ondes d’ARL, Andréa Lardez a été invitée à s’exprimer sur la place qu’elle occupait dans l’Histoire de la section féminine des Girondins de Bordeaux du fait de sa longévité.

Si les termes « légende » ou « pionnière » lui semblent encore un peu gros, celui de « mur » est plus adapté selon la latérale des Marine et Blanc :

« Ça m’arrive de parler de l’Histoire de l’équipe féminine de Bordeaux. Ça nous arrive d’en discuter par exemple avec Maëlle Garbino qui était à Saint-Etienne quand on s’est maintenue en D1 lors de la deuxième saison des Girondins. Ça sert de transition et je pense que c’est important que les filles sachent d’où arrive la section féminine, ce qu’il s’est passé pour aboutir à cela, quelle a été l’évolution. Parfois certaines arrivent en provenance d’un grand club. Il y a donc forcément beaucoup d’attentes. Il faut aussi leur expliquer que la section a beaucoup progressé et que l’on part de très loin. Ça sert de transition. […] On a souvent tendance à me dire au club, notamment Matthieu Chalmé, que je fais partie des murs. C’est un peu plus ça, ça passe un petit peu inaperçu et j’aime autant ce rôle là. Je suis là depuis longtemps, mais de là à employer le terme de légende ou pionnière, c’est un peu gros pour moi. Je pense qu’il y a beaucoup de filles qui ont été à l’origine de tout cela. Je suis contente de pouvoir continuer de parler de ces filles-là, des gens qui sont passés au club et qui ont permis d’en être là où on en est. Je pense qu’il faut quand même que l’on reste mesuré dans les mots qu’on utilise. »

Retranscription faite par nos soins