Andréa Lardez : « On a quasiment les deux pieds dans le professionnalisme »

Questionnée par Sports Inside (radio C.H.U), la défenseure latérale des Girondin(e)s de Bordeaux, Andréa Lardez, commente la progression de l’équipe aquitaine, surtout ces derniers temps avec le travail de Pedro Losa et de tout son staff, grâce auquel le FCGB vise le podium de D1 et, à terme, une place en Ligue des Championnes :

« On a des coaches professionnels sur le plan athlétique, tactique et technique, pour faire de leurs joueuses des machines de guerre, mais la différence entre les joueuses au top et les ‘moyennes’ ce sera au niveau mental. (…) Quand je vois l’évolution du club depuis le début (2015), je ne pouvais que prolonger (elle est sous contrat jusqu’en juin 2021, depuis l’été dernier) : que ce soit le passage de la D2 à la D1, la première année de D1, le fait qu’on arrive à chaque fois à gravir les échelons, à s’en sortir, je me dis que rester c’est la suite logique des choses. On arrive à chaque fois à gratter un peu plus, cette année en est encore la preuve. Ça parait donc logique de prolonger.

(…) Pour le moment, l’évolution des Girondins, ce n’est que du positif. On sent que le club fait des efforts, les gens du club, les gens autour, ça tend vers du professionnalisme, on s’en approche vraiment de plus en plus, on a quasiment les deux pieds dedans. Après, c’est au bon vouloir du club et des dirigeants, mais c’est important pour nous de sentir ça. Je pense que la marche n’est pas si haute, notre match nul contre Lyon (0-0) en est, je pense, la preuve. Après, effectivement, on est encore une ‘bébé-équipe’, donc il faut encore que ça prenne. Mais je pense que les intentions des joueuses, du staff, des dirigeants, nous permettent de tendre vers ça.

Le staff est nouveau, étranger, avec des conditions complètement différentes de l’année dernière, un nouveau regard, différent. Aussi, le staff est complètement à temps plein, pour nous accompagner. Sur le travail athlétique, on n’a plus vraiment de travail comme on connait, avec du physique sans ballon. On joue avec ballon, ils jouent sur la surface, le pressing etc, pour nous faire travailler physiquement. Tout ça, plus tous les concepts spécifiques individuels, c’est très différent. Mais, surtout, leur vision des choses nous change.« 

Par ailleurs, celle qui a été diplômée en psychologie avant de pouvoir vivre du football comme actuellement avoue que « ça aide un peu, au quotidien et dans le foot », mais explique surtout préférer « faire appel à d’autres psychologues du sport ou à des préparateurs mentaux, en aparté, car je pense que c’est mieux pour moi, pour m’aider. Des fois, on a les connaissances, mais on n’arrive pas à les appliquer ».

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