Arnaud Tsamere : « Je devais faire semblant d’applaudir les mecs de Paris »
Invité, il y a 2 semaines, de l’émission ‘Girondins Analyse’ (radio RIG, podcast dispo ICI), l’humoriste Arnaud Tsamere a été questionné, sur un ton bien plus léger, concernant l’actionnariat des Girondins – dont il est supporter – et ses éventuels rêves de prendre un peu d’importance pour le club à l’avenir.
« S’il faut obligatoirement un autre investisseur qu’M6 pour progresser ? (Il hésite) Non, je ne pense pas. Enfin… Pas obligatoirement. N’oublions pas qu’avec M6 ; même si Paris ça n’était pas encore le PSG actuel, ni Monaco ; on avait gagné des titres régulièrement sans avoir un énorme budget, et on avait un niveau pour prétendre à jouer la Ligue des Champions et y exister. Après, il y a peut-être aussi de nouveaux modèles économiques faisant que c’est indispensable d’avoir eu d’autres investisseurs supplémentaires pour être plus ambitieux… Mais sincèrement, je ne sais pas. Je ne suis pas sûr.
(…) Si moi je voudrais m’investir au club ? Oh non, surtout pas (rire) ! Pas de responsabilité aux Girondins pour moi (rire) ! Ou alors, je veux bien m’occuper d’un truc ludique, du genre être l’assistant de l’entraîneur adjoint, le gars du staff qui fait les passes en retrait pour les exercices de frappe aux échauffements. Je pourrais être celui qui demande aux joueurs ‘Pied droit ou pied gauche ?’, mais c’est tout. (sourire) (…) Pour moi, Bordeaux c’est ma ville natale et c’est un endroit où j’ai toujours fait des dates magnifiques durant mes tournées, surtout au ‘Femina’. Et si la tendance actuelle se confirme, je vais sans doute vite revenir les voir jouer au stade. Si c’est souvent comme contre Lyon (interview réalisée le lendemain du 3-1 contre l’OL, NDLR), je prends mon billet de train, ma place, mon écharpe et j’arrive ! Cette saison, j’ai été les voir, mais au Parc des Princes… Ouais, pour le 6-2 qu’on a pris. Ça piquait. J’ai un pote qui est abonné au Parc, dans les virages, au milieu des ‘purs et durs’, donc je l’ai accompagné et je devais faire semblant d’applaudir les mecs de Paris. Si on m’a reconnu ? Non, ça va… A un moment, un mec derrière moi disait que ça pouvait pas être moi car je serais allé en tribune présidentielle (rire) ! En tout cas, ce match au Parc, c’était un grand moment de solitude pour moi. Je me demande encore pourquoi je me suis infligé ça… »