B. Laporte-Fray : « Didier (Tholot) avait des propositions supérieures à la nôtre »

Via France Bleu, voici des propos, en conf’ de presse de présentation, de Didier Tholot, ex attaquant des Girondins, et de Bernard Laporte-Fray, son nouveau président, puisque Didier est le nouvel entraîneur de Pau, promu en Ligue 2.

THOLOT : « Je suis très content d’être là. C’est un vrai choix, car j’avais aussi d’autres solutions. C’était un choix difficile à faire, mais je suis venu parce que c’est un projet humain et qu’il y a une entente, donc on va travailler dans la même direction avec le président et Joël (Lopez, vice-président et aussi ex joueur du FCGB ; NDLR). Tout ça a vraiment compté. L’objectif, c’est le maintien, car on ne peut pas partir n’importe où. On sait que ce sera compliqué mais le but est de construire un groupe qui va garder l’identité de la saison dernière, pour conserver cette solidarité, et on va beaucoup travailler en ce sens.

(…) Il y a un fossé entre le National et la Ligue 2. La L2, c’est beaucoup plus physique, il y a un impact sur les coups de pied arrêtés qui est très important, donc il va falloir être encore plus prêt, costaud, solidaire. Il y a des équipes, comme Chambly et Rodez, qui sont montées et qui n’ont pas fait que de la figuration, donc voilà. On n’a peur de personne, on va respecter tout le monde, mais on va bosser pour faire le meilleur championnat possible. J’ai vraiment envie qu’on pérennise ce club en Ligue 2. »

D. Tholot : "Pau, des gens que j'apprécie, on a la même ligne directrice"

LAPORTE-FRAY : « Didier, c’est une rencontre. Il était déjà venu donner un coup de main à l’époque où l’on était relégables en National et il avait travaillé en étroite collaboration avec David Vignes, ce qui nous avait permis de nous sauver à la dernière journée, avec un petit point d’avance. J’avais apprécié sa façon de faire, le discours qu’il avait par rapport aux joueurs, par rapport au groupe, mais à ce moment-là, il n’était pas disponible, car il avait un club de Ligue 2 assez huppé qui le titillait, Nancy… Nos chemins se sont donc déjà croisés, on a toujours entretenu de bonnes relations, il est venu à deux-trois reprises la saison dernière voir nos matches. Là, après le départ de Bruno Irlès, Didier était disponible, et le fait qu’on monte en Ligue 2, c’était un challenge qui l’intéressait, même s’il avait des propositions bien supérieures à la nôtre. Mais on a su le convaincre et c’est tant mieux, parce qu’il correspond tout à fait aux personnes que nous sommes : humbles et travailleuses. Donc c’est la preuve que ça devait se faire. »

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