Benoît Costil : « Clermont, ils nous ont trimbalés ! »

Benoît Costil a évoqué ce nouveau changement de staff aux Girondins et le temps qu’il faudra pour s’adapter à lui et à ses attentes.

Le portier des Girondins évoque également un discours assez clair de Vladimir Petkovic envers son équipe :

« On s’adapte, on apprend à se connaître. Je suis à l’écoute, et Vitor l’est aussi, dans ma gestion au quotidien et dans mes exigences. Je prends ce qu’il y a à prendre de tout le monde. J’ai appris de quasiment tout le monde, beaucoup de Fabrice Grange, que je remercie vraiment pour son investissement, pour ce qu’il m’a apporté aussi. Désormais, je ne demande qu’à apprendre de Vitor Perreira, tout simplement. »

« Sur ce qui peut se dire sur un vestiaire et les mots du coach, je ne suis pas le plus bavard par rapport à ça. Il nous a déjà parlé de son plan, d’avoir une équipe plutôt compacte. Je crois que même le coach était conscient qu’il serait difficile de tout appliquer en cinq jours, de tout mettre en place, etc. Je pense qu’il est dans le même état d’esprit que moi, bien évidemment très déçu, etc. Nous, on connait la mission. Quand vous connaissez le plan de bataille, on fonce, on y va, même s’il va y avoir des moments difficiles. C’est là que l’on voit les hommes. Moi en tous cas je serai là, il n’y a pas de problèmes. »

« Le discours est assez clair et facile à comprendre, mais il faut parvenir à le mettre en application. Je dirai que sur ce match, il nous a manqué beaucoup de choses pour le mettre en application. Les choses vont se faire, le plus vite possible, je l’espère. Je pense qu’il est logique que l’on ait besoin d’un petit peu de temps, même si c’est difficile de faire comprendre aux gens qu’il faut faire preuve de patience. Dans le football, on est pressé tout de suite et on veut tout dans l’immédiat. Malheureusement, les autres équipes ne nous attendront pas. On va redoubler d’efforts et si ça peut être une vraie prise de conscience pour le groupe de se dire que l’on n’a pas de marge, eh bien c’est la réalité. Quand Clermont vient, avec tout le respect que j’ai pour cette équipe, ils nous ont trimbalés. Si on ne met pas le curseur plus haut, c’est difficile. »

Retranscription faite par nos soins